mardi 22 janvier 2008 par Notre Voie

La mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat (MUGEFCI) doit, à ce jour, exactement la somme de 11 997 000 FCFA, soit environ douze millions FCFA (12 millions FCFA) au pharmacien Jules Odjellou Dindji, propriétaire de la pharmacie de la Bia. La mutuelle n'ayant pas respecté ses engagements, le Dr. Jules Dindji, seul pharmacien à servir sur bon de mutuelle à Aboisso, a dû suspendre ses prestations depuis fin décembre dernier. Qu'on me paye d'abord mes arriérés. Ils (ndlr : la MUGEFCI) se croient plus malins. Ils prétextent de panne d'ordinateur chaque année et à la même époque pour ne plus rembourser. Je suis dans l'obligation d'arrêter?, nous a expliqué, le Dr. Dindji, visiblement déçu de la MUGEFCI. Par courrier n° 012554/MUGEFCI/DPAJ signé de M. Yao Touré Albert, alors directeur général, la MUGEFCI a justifié le retard de règlement des bordereaux de septembre 2006 par quelques difficultés d'ordre technique survenues dans le traitement? avant de promettre un acompte de 70%?. Pourtant, pendant les quatre derniers mois de l'année 2006, la MUGEFCI a prélevé la somme de 419 173 FCFA au pharmacien, qu'elle n'a d'ailleurs pas totalement reconnue. Quand il s'agit de rembourser, on nous parle d'un prix homologué?, poursuit le pharmacien avant de dénoncer. Cette année encore, on m'adresse un courrier pour dire que des perturbations techniques sont intervenues au niveau du système informatique. Chaque année, ils ont des pannes à la même période?, selon le Dr. Dindji, ne devait être un possession de ses fonds au plus tard le 15 janvier dernier, mais la MUGEFCI, lui demande de patienter, jusqu'au 23 janvier. Il a également déploré le fait que la MUGEFCI lui reproche de servir des clients suspendus. Je sers des chants et après on me dit qu'ils sont suspendus. Pourquoi ne pas me prévenir à l'avance ? Si j'ai déjà servi, il faut qu'on me rembourse. Nous avons des fournisseurs, qui n'attendent pas plus d'un mois?.
Depuis la fin de décembre 2007, le Dr. Dindji a suspendu la vente de médicaments sur bons de mutuelle. Les fonctionnaires et agents de l'Etat d'Aboisso et de Mafféré sont obligés de se rendre à Ayamé (20km d'Aboisso) pour se faire servir. D'autres, par contre, vont se faire consulter à Bonoua (plus de 60 km d'Aboisso) pour pouvoir acheter des médicaments.
Ils urge que la MUGEFCI, qui déclare avoir fait des excédents, rembourse ses dettes pour le bien-être de ses adhérents.






Sam Kadet


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