mardi 29 janvier 2008 par Le Nouveau Réveil

Le retour des paysans allochtones et allogènes dans leurs plantations de l'ouest pose toujours problème. Malgré les négociations menées par les autorités préfectorales et les concessions faites par ces paysans dits "étrangers", les villageois autochtones restent intraitables dans certaines localités. Le dernier fait en date est que le dimanche 20 janvier 2007, soit une semaine après la énième tournée de sensibilisation effectuée par le préfet de Bloléquin, le lieutenant colonel Gnonsékan, environ 100 Baoulé et les Burkinabé, organisaient un convoi pour le retour dans leurs plantations, pensant que tout est fini. A Béoué, des populations armées de gourdins, d'armes blanches leur barrent le chemin et leur intiment l'ordre de repartir d'où ils viennent. Ce sont les militaires du contingent béninois de l'ONUCI basé à Bloléquin qui ont convoyé ces planteurs "étrangers" chez le préfet. Le préfet lui-même voulant s'enquérir de la situation, est allé à Béoué, mais devant l'hostilité affichée des jeunes, il a rebroussé chemin. Peu après, le sous-préfet de Zéaglo, M. Okou a repris son bâton de pèlerin. On lui dira qu'il faut que les "étrangers" signent des contrats de location de terre. Faute de quoi, ils n'accederont plus à leurs plantations.
Eddy PEHE
Envoyé spécial à Bloléquin

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