Le préfet du département de Blolequin, le lieutenant-colonel Martin Gnonsékan que nous avons rencontré à son bureau le 26 janvier, se dit déterminé à ?uvrer à dissuader tous ceux qui auront l'envie de reprendre de tels actes. "Je suis allé moi-même à Diboké et j'ai parlé au chef du village, aux notables et aux populations. Je leur ai dit que la situation est suffisamment préoccupante pour qu'on en reste là. Pour un masque déshonoré, il y a des procédures coutumières en vue de la réparation. Les autorités coutumières s'en chargent. Mais devant la proportion qu'a prise l'affaire et vu les dégâts, il faut situer les responsabilités et il y aura une suite judiciaire. J'ai donné des instructions fermes à la gendarmerie pour que tous les indices qui peuvent être réunis, le soient et que l'affaire soit confiée à la justice" En attendant, des convocations, selon le préfet, ont été déjà distribuées aux gens pour se faire entendre par la gendarmerie. Par ailleurs, un comité de réconciliation a été mis sur pied, mais le préfet recommande que le comité ne s'arrête pas à ce seul conflit. Il souhaite que le comité dit de réconciliation aille loin. "Un comité a été mis sur pied, mais il faut qu'on aille au-delà. Nous allons réunir tous les fils et les cadres de la région pour leur parler de l'urgence à se réconcilier et à se faire accepter. Ensuite, nous allons demander à chaque cadre d'aller chez lui pour prôner l'apaisement Et ce, en prévision des échéances à venir". Le préfet militaire Gnonsékan, parlant des conflits fonciers et politiciens, dit avoir sa stratégie pour réinstaurer le calme.
Eddy Péhé