mardi 29 janvier 2008 par Fraternité Matin

Suite à l'appel lancé par le SNEPPCI, quelques écoles ont restées fermées, hier, à Abidjan. C'est le constat que nous avons fait, après une visite dans différentes écoles. Au groupe scolaire, Liberté -Ebrié, les classes sont fermées. M. Niézié Grégoire, conseiller pédagogique, a fait savoir que ses enseignants entendent mener ce débrayage sur trois jours. Et si, les négociations ne donnent pas satisfactions, a-t-il prévenu, la grève sera illimitée. Il a par ailleurs ajouté que cette situation crée des désagréments, sur le plan éducationnel chez les élèves . Au groupe scolaire Jean Delafosse des 220 logements, à l'école Habitat 1 et 2, au groupe scolaire Séry Marie Koré, à Adjamé Mirador, c'est le même décor. A Yopougon, également des écoles sont restées fermées. Mais ce mot d'ordre de grève n'a pas été respecté dans tous les quartiers. Ainsi à Koumassi, Cocody, Cité des arts 2B, tous les élèves étaient présents. Nos enfants sont en composition, ils sont venus, et nous comptons continuer les cours . Nos camarades sont vite allés en besogne. Les négociations se poursuivent encore. Il faut attendre de voir la suite, a souligné, dame N'guessan Franceline, enseignante. A l'EPP Danga, les enseignants, n'entendent pas entrer en grève. Les compositions se sont bien déroulées. D'ailleurs, les enseignants expriment leur désaccord et demandent à leurs camarades syndicalistes d'attendre la suite des négociations. A l'EPP Cocody château d'eau II, les compositions se sont également bien déroulées. Rappelons que les compositions du second trimestre, dans toutes les EPP de l'étendue du territoire, devraient avoir lieu hier. A l'intérieur du pays, selon nos correspondants dans les localités de Yamoussoukro, Bonoua, Agboville, Anyama et Gagnoa ont noté que ce mot d'ordre de grève n'est que très faiblement suivi. La majorité des enseignants étaient présents à leurs postes, signalent-ils. Certains déplorent que ce mot d'ordre n'ait pas été mené de manière concertée avec les autres syndicats du primaire. L'autre frange de ces enseignants estime, selon nos correspondants, que l'année scolaire écoulée a été trop perturbée déjà et qu'il faut faire l'économie de perturbations pour celle en cours.



Grâce Ouattara

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