mardi 29 janvier 2008 par Fraternité Matin

En notre qualité de responsable d'une structure d'étudiants et d'élèves, il est de notre devoir de faire en sorte que l'école ouvre ses portes . La Fesci a décidé de faire la médiation, dans la crise entre les fondateurs d'établissement privé et l'Etat. C'est ce qui est ressorti des propos du tout nouveau secrétaire général, Mian Augustin, au cours de la rencontre qu'il a organisée hier avec la presse, à la Cité rouge. Le secrétaire général faisait ainsi le point des démarches que la structure qu'il dirige a initiées, afin que les établissements privés rouvrent leurs portes. Entouré des membres du bureau exécutif, il a affirmé avoir rencontré la fédération des fondateurs (Feneplaci), pour en savoir davantage sur la raison de la fermeture des établissements privés le 16 janvier dernier. Cette rencontre a permis aux médiateurs actuels de comprendre que l'Etat doit 26 milliards aux fondateurs. Pour l'heure, il a versé 600 millions. Au regard de leurs difficultés, les fondateurs jugent cette somme dérisoire et demandent à l'Etat de faire un effort en payant 4 milliards. Poursuivant sa démarche, le secrétaire général de la Fesci s'est rendu au bureau du ministre de l'Education nationale. Il a appris auprès du premier conseiller, Gbehi Tomé, que la responsabilité de payer cette manne n'incombe plus au ministère de l'Education nationale mais à celui de l'Economie et des Finances. La Fesci a donc décidé d'interpeller l'Etat. Dans le souci d'éviter au milieu scolaire une situation désastreuse, la Fesci exige aux autorités compétentes de prendre toutes les dispositions utiles afin de permettre aux élèves du secondaire privé laïc de reprendre le chemin des classes . Cette situation est d'autant inquiétante pour lui, que la régularité des cours n'a pas été effective dans certains établissements, depuis la rentrée. Ces établissements qui n'ont commencé les cours que le 07 janvier accusent un retard inquiétant. La Fesci avait attiré l'attention des autorités sur les risques des fermetures intempestives et de généralisation du mouvement de grève.








Marcelline Gneproust

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