mardi 29 janvier 2008 par Notre Voie

La Fédération nationale des établissements du privé laïc de Côte d'Ivoire (FENEPLACI) qui a lancé depuis plus d'une semaine, un mot d'ordre de grève pour exiger de l'Etat 26 milliards de créances maintient toujours son mot d'ordre de grève. Mais au fur et à mesure que les jours passent, le besoin pressant d'ouvrir les écoles qui sont actuellement fermées se fait sentir chez certains fondateurs. Ces derniers qui veulent se désolidariser de leurs collègues craignent qu'à force de tirer sur une corde déjà trop raide, cette grève leur porte un lourd préjudice. Surtout pour ces fondateurs qui ont dans leurs établissements plus de payants que d'élèves affectés de l'Etat, et qui subissent actuellement la colère et la pression des parents d'élèves pour rouvrir leurs écoles. Ces fondateurs craignent que s'ils s'entêtent, des parents d'élèves refuseront de payer la scolarité et par conséquent le paiement des salaires de leurs enseignants sera hypothétique, faute d'argent. Le paradoxe, c'est que la plupart des 45 établissements qui ont été payés par la Feneplaci sur le milliard versé il y a quelques jours par l'Etat ne veulent plus continuer la grêve avec les autres établissements qui n'ont pas reçu leur argent et qui sont pour le durcissement de cette grêve. M. Gohidé Tiémoko, secretaire général adjoint de la Feneplaci le taux de fermeture des écoles privées laïques est de 87,50%. L'Etat doit à l'enseignement privé laïc 16 milliards FCFA au titre des arriérés de 2001 à 2007 et 9 milliards (dont un apuré il y a quelques jours) au titre des arriérés 2007.




C. B.

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