mardi 29 janvier 2008 par Le Temps

Kouamé Kouakou, dit "OK", ex-bouillant secrétaire adjoint à l`organisation et ancien N°2 de la FESCI, actuel président du Mouvement des jeunes socialistes de Côte d`Ivoire (MJS-CI), s`est prononcé sur la situation sociopolitique de son pays. C`était le samedi dernier, au Baron de Yopougon. Abordant les sujets relatifs à l`Accord de Ouaga, au processus de sortie de crise, à l`affaire KKB et de son implication pour la victoire de Laurent Gbagbo à la prochaine élection présidentielle, Kouamé Kouakou a dit observer que "ça va au pays. Ce qui veut dire que l`Accord de Ouaga est un bon accord. C`est le seul cadre de sortie de crise avec un chronogramme clair que les Ivoiriens se sont eux-mêmes imposés". Ok qui estime qu`il faut soutenir cet accord et encourager le Président Gbagbo et le Premier ministre Soro, s`est dit cependant étonné des agissements de certains compatriotes en exil. Selon lui, "ils ambitionnent encore de déstabiliser la Côte d`Ivoire". Allusion faite au coup d`Etat manqué de IB. "On le savait aux travers de nos réseaux, depuis l`extérieur du pays et nous avons informé qui de droit. Ce n`est pas encore fini, mais nous les suivons de près". Condamnant le putsch manqué, OK a mis en garde toux ceux qui n`ont pas encore compris que le temps des coups d`Etat est révolu. Sur l`affaire KKB, OK s`est dit indigné. "Car, a-t-il martelé, ce genre de propos est dangereux pour le pays. Plus de débat de ce genre". Pour lui, il faut plutôt poser les vrais problèmes des Ivoiriens qui ont pour noms : l`insécurité, le chômage, la santé, l`Education etc. Par conséquent, il invite le PDCI-RDA "à se taire, s`il n`est pas à même de tenir une opposition constructive. Orientons les débats sur des sujets qui intéressent les Ivoiriens". Aussi, a-t-il proposé à ses camarades jeunes socialistes l`implication du Mjs-ci, pour la victoire du Laurent Gbagbo. "Parce que c`est le candidat qui incarne le mieux les valeurs démocratiques". Pour ce faire, il a annoncé une tournée de sensibilisation, afin d`engager un débat citoyen qui prendra en compte, les aspirations du peuple, aux fins d`aider le Président Gbagbo. Revendiquant l`autonomie de son mouvement -parce que n`étant pas un courant politique, selon lui-, le président du Mjs-ci s`est dit prêt à tout, pour que leur "instrument de lutte qu`est le Fpi ne soit pas détruit et que le combat ne soit pas dérogé".

Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr

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