jeudi 14 février 2008 par L'intelligent d'Abidjan

L'atelier sur la concession ferroviaire, débuté le lundi 11 févier à l'Hôtel Ivoire , a pris fin le mercredi 13 février 2008. Les experts des voies ferroviaires de Côte d'ivoire et du Burkina Faso ont soumis 47 recommandations à leurs différentes tutelles.

Le ministre Ivoirien des transports, Albert Mabri Toikeusse, a félicité la SOPAFER-B et la SIPF( Société ivoirienne de patrimoines ferroviaires) pour l'organisation de ces assises. Après 13 ans d'expériences de concession commune d'exploitation ferroviaire, a-t-il affirmé, les Etats ivoirien et burkinabé vont franchir de nouvelles étapes de concertation. Aussi, a-t-il avoué que d'autres Etats africains vont s'enrichir des expériences ivoiriennes et burkinabé. Selon Albert Mabri Toikeusse, les défis de la globalisation des échanges obligent les Etats à entreprendre des réformes. Pour lui, ces réformes vont améliorer l'efficacité, la productivité et la viabilité financière des entreprises ferroviaires. ??Les recommandations permettront aux gouvernants africains d'accorder une priorité au développement des infrastructures. A cet effet, la mise en place d'un système de transport intégré et la construction d'un réseau ferroviaire interconnecté est une nécessité'', a précisé Albert Mabri Toikeusse. Les participants à l'atelier ont fait 47 recommandations aux autorités du secteur ferroviaire. Parmi celles-ci, a souligné N'Guetta Kodjo, président du comité d'organisation, il y a la finalisation et l'adoption du projet de statut unique du personnel du concessionnaire de Burkina Faso et de Côte d'Ivoire. Il a aussi parlé de l'encadrement du transport de carburant par les lois et règlements. La validation et la mise en ?uvre par les Etats membres de la CEDEAO de la conclusion des études sur l'interconnexion des réseaux ferroviaires en Afrique de l'ouest sont plus qu'urgentes, a indiqué le président du comité d'organisation.
C.S

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