La Commission électorale indépendante (Cei) et les professionnels des médias ont signé, hier, au siège de l'institution aux II-Plateaux une plate-forme de collaboration en vue de la gestion de l'information en période électorale. L'objectif de cette plateforme de collaboration avec les professionnels des médias est d'asseoir un cadre de travail consensuel, qui ne se veut ni carcan ni corset de la liberté d'expression, mais dont l'unique objectif est de préserver le climat social à un moment critique pour la Côte d'Ivoire: les Elections, souligne le document final. L'adhésion à cette plateforme, note en outre la plate-forme, engage les parties au respect de toutes ces dispositions dans un climat de confiance réciproque. La présente plateforme est subdivisée en cinq chapitres : Etablissement de la liste d'accréditation; Droits des professionnels des médias ; Devoirs des professionnels des médias; Obligations de la Commission Electorale Indépendante (Cei) Dispositions finales. L'information vraie, l'information juste, l'information livrée dans un esprit d'apaisement, d'éclairage de l'opinion, un esprit de préservation de la paix sont une richesse pour une nation, a indiqué le président de la Cei à la cérémonie d'ouverture des travaux qui ont induit la signature de la plate forme. Il en veut pour preuve que les périodes électorales constituent des moments où toutes les énergies et toutes les intelligences s'éveillent pour cristalliser des options politiques en vue de faire triompher des idées, des idéaux, des philosophies de vie communautaire, sociale et économique, sans oublier l'aspect spirituel essentiel. Ayant pris conscience de cette caractéristique majeure, la Cei et la presse en général ont tenu à s'engager sur la voie de l'anticipation en permettant à chaque partie de jouer son rôle en toute responsabilité et en ayant pour souci fondamental la préservation de la vie humaine, de la vie de la nation, de la nation tout court. Mieux vaux prévenir que guérir a dit le sage. Tel est aussi le fondement de la démarche qui nous réunit aujourd'hui, argumente Robert Mambé Beugré. La presse a de tout temps été considérée à tort ou à raison comme l'un des viviers de la crise politico-armée qui frappe depuis septembre 2002 la Côte d'Ivoire. K. Marras. D