jeudi 14 février 2008 par Nord-Sud

Le premier ministre Guillaume Soro a présidé hier à son cabinet au Plateau, une importante cérémonie de signature de convention entre la Côte d'Ivoire et le Pnud dans le cadre du financement du processus électoral. A quelques mois de la tenue de l'élection présidentielle, l'épineuse question du financement du processus électoral dans le cadre du programme de sortie de crise en Côte d'ivoire est en phase de trouver une solution. En effet depuis hier, la Côte d'Ivoire et le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) ont signé une convention qui permettra à cette institution de collecter l'appui financier extérieur promis par les bailleurs de fonds dans le cadre du financement des élections générales de 2008. Estimée à 36,5 milliards de Fcfa, l'Etat devra contribuer à l'organisation de ces élections à hauteur de 12 milliards de Fcfa. Les 24,5 milliards qui restent devraient être mobilisés par le Pnud auprès des bailleurs de fonds et des pays amis qui ont déjà promi leur appui financier. C'est pour matérialiser ce partenariat que Georges Charpentier, représentant résident du Pnud, Charles Diby Koffi, pour le compte du gouvernement et Robert Mambé Beugré, président la Commission électorale indépendant (Cei) ont procédé à la signature de cette convention sous la supervision du Premier Guillaume Soro à son cabinet. Selon les clauses de cette convention, la tâche de l'institution onusienne consistera à mobiliser, à gérer les ressources extérieures et à garantir la crédibilité et la transparence du processus électoral par un gestionnaire de renommée internationale comme le Pnud. Toutefois, un comité de pilotage comprenant les trois parties (gouvernement/Cei/Pnud) sera mis en place pour superviser la gestion du basket funds . Réagissant à cette signature de convention, le Premier ministre Guillaume Soro s'est dit heureux pour cette action qui va booster le processus de sortie de crise. Dans cette perspective, le numéro un du gouvernement a indiqué que des bonds importants seront effectués les semaines à venir, notamment dans le domaine militaire afin d'aseptiser les prochaines élections. C'est seulement dans ces conditions que la Côte d'Ivoire retrouvera définitivement la paix car les Ivoiriens sont aujourd'hui tous conscients, après ce qui arrive dans d'autres pays comme le Kenya, que nous devons réussir ce processus électoral pour que ces élections soient un facteur de cohésion a-t-il conclu. K.B

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