jeudi 14 février 2008 par Le Temps

La guerre imposée à notre pays a fortement infecté certains secteurs d'activité. La filière sucrière est gravement menacée par une déloyale concurrence orchestrée par certains contrebandiers du sucre sur le marché ivoirien. Qui risque, si on n'y prend garde, d'engendrer les conséquences très fâcheuses sur les activités économiques de la Côte d'Ivoire. Le syndicat national des travailleurs sucriers n'entend pas croiser les bras afin de sauver ce secteur qui fait vivre plus de 350 mille personnes. Ils ont, au cours d'un point de presse tenu hier 13 février, lancé un cri d'alarme aux autorités pour attirer leur attention sur ce fléau qui menace la survie de l'ensemble de l'industrie sucrière. Par la voix de Monsieur Oulaï Benoît, le syndicat national des travailleurs sucriers de Côte d'Ivoire a aussi interpellé les structures spécialisées dans la répression des fraudes afin qu'ils s'impliquent davantage à sauvegarder les unités industrielles sucrières qui ont résisté, en dépit de la guerre. Selon eux, ce sont 50 mille tonnes de sucre, soit 25% du marché national qui sont importées frauduleusement, chaque année. La production annuelle de nos deux sociétés nationales (SUCAF et SUCRIVOIRE) est de 200 mille tonnes, largement au-dessus de la consommation nationale.

Zéré de Mahi

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