jeudi 14 février 2008 par Le Matin d'Abidjan

Le fonds de garantie des coopératives de café cacao, (FGCCC), sous la conduite de son directeur général, M. Jean Claude Bayou, a décidé désormais d'ajouter à ses actions la prise en charge sanitaire des producteurs. Les négociations engagées dans ce sens depuis 2006 avec la SIDAM, une maison d'assurance, se sont avérées concluantes. Mais avant la mise en ?uvre effective de ce projet, les initiateurs ont jugé utile d'en informer les producteurs, les sensibiliser et recueillir les adhésions. Depuis mardi dernier, ils parcourent les zones de production du pays pour répondre à ce souci. Le FGCCC et son partenaire ont effectué, en deux jours, les étapes de San Pédro, Soubré, Gagnoa, Divo. Daloa, Guiglo, Bouaflé Yamoussoukro, Bongouanou Abengourou, Adzopé, Aboisso et Agboville qui attendent également la mission. Le Dg du fonds de garantie indique qu'en attendant que l'AMU prenne effectivement forme, le problème de couverture médicale des paysans devrait être pris en charge par le dispositif existant. Ce qui l'a conduit à engager ce partenariat. Expliquant le projet, le chef de la délégation de la SIDAM, M. Anélone Jean Paul, a relevé que les contrats d'assurance maladie et décès/frais funéraire concernant uniquement les producteurs de café- cacao. Le FGCCC santé/Sidam prend en compte 8 membres de la famille. Le planteur et sa femme et 6 enfants en dessous de 21 ans quand ils ne sont pas scolarisés et de 26 ans quand ils le sont. Pour une cotisation annuelle de 99.648 Fcfa. Mais en cas de surplus, une surprime est exigée. La couverture médicale est assurée à 100%. Les prestations sont les suivantes : consultations, analyses/radio, soins, soins dentaires, prothèses dentaires, hospitalisation, maternité, pharmacies privées au tiers payant et à 100% dans les pharmacies et hôpitaux publics. Cette mesure a aussi l'avantage de développer la médecine rurale privée et de la rapprocher davantage des producteurs. Pour les frais funéraires, il est demandé à chaque famille de participer à hauteur de 37.350 Fcfa à 71.700 Fcfa par an, selon les options. En réaction, les responsables de coopératives, déjà rencontrés, ont exprimé un véritable intérêt pour le projet. Seulement, ils ont dit attendre la mise en route effective de celui-ci. M. Bayou leur a donc conseillé de répercuter l'information assez rapidement à leurs différents membres pour une adhésion massive, au moins 20.000 familles pour enclencher le démarrage de l'opération. Soulignons que les différentes rencontres ont été présidées par les autorités préfectorales des départements et régions visités.

Vincent Kouassi
Envoyé spécial

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