Repenser la communication du VIH en Afrique. C'est le thème de ?'la table ronde que l'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO), organise et dont le premier volet a démarré par la Côte d'Ivoire. Les participants devaient réfléchir à une nouvelle façon de faire la communication sur la pandémie vu que certaines faiblesses font que la séroprévalence ne décroît pas véritablement. Le mardi 12 février 2008 dernier, les participants à cet atelier coordonné par Dr Fatou Mbow et Diane Senghor, venus du Sénégal, se sont donné rendez-vous à la salle Balafon de l'hôtel Ivoire. Plusieurs objectifs étaient assignés à cette rencontre qui a vu la participation d'un représentant du ministère des acteurs de la lutte contre le SIDA et des organisations de personnes vivant avec le VIH (PPVIH). Il y a, entre autres, le souci d'appuyer l'élaboration et/ou la revue critique des stratégies existantes, clarifier le soutien dont les acteurs de la lutte impliqués dans la communication ont besoin et contribuer à l'élaboration de la stratégie de communication IPAO sur le VIH et SIDA. Au terme de ces deux jours d'échanges, les résultats devaient porter sur les éléments et le contenu d'une stratégie nationale de communication, sur la pandémie et des propositions pour le soutien que les personnels de la communication concernés par la lutte attendent recevoir de l'institut PANOS et de tout autre bailleur. Ce dernier élément a suscité un réel intérêt des participants. Et pour cause, ils étaient nombreux à dénoncer le peu de moyen à eux accordés par les bailleurs de fonds, les institutions pour financer le volet communication des programmes qu'ils élaborent. Des journalistes ont également dénoncé le peu d'importance accordée par certains patrons de presse aux questions liées au VIH et SIDA car les trouvant pas ?'vendables''. A ces barrières à la production d'une bonne communication du VIH et SIDA, la table ronde dont le second volet se déroulera à Dakar, devait pouvoir trouver une solution.
J. B.