jeudi 14 février 2008 par Le Matin d'Abidjan

Nous avons parlé du futur avec le président, je crois qu'effectivement avec les initiatives qui sont prises, le redémarrage de l'Ecole française etc. Il y a autant de signes qui sont très importants d'une reprise. La reprise, moi je la note de visite en visite dans la capitale (Abidjan), je vois des choses évoluer, un dynamisme de plus en plus frappant. Et donc je crois qu'il y a de beaux jours pour les intérêts privés européens et français dans le cas d'un partenariat avec le secteur privé ivoirien. Ainsi s'exprimait hier M. Michel Roussin, vice-président du groupe Bolloré d'intérêt français à sa sortie d'audience avec le chef de l'Etat. Interrogé sur la question du retour en Côte d'Ivoire de nombreux opérateurs économiques rentrés en France pour cause de guerre, Michel Roussin, a soutenu que le dossier reste encore ouvert. Seulement, il a fallu aux responsables de différents groupes d'investisseurs de sensibiliser leurs compatriotes. Il fallait aussi que chez nous en France, on puisse rassurer ces compatriotes en leur disant qu'une grande partie de leur vie s'est passée ici dans ce pays qu'ils considèrent comme leur seconde patrie, a justifié le Français sur la lenteur dans l'évolution du dossier en question. Toutefois, bien de Français rapatriés sur des chapeaux de roues au plus fort de la guerre sont revenus sur les bords de la lagune Ebrié. La sensibilisation se poursuit, a t-on appris, à l'endroit de ceux encore réticents. On les encourage à reprendre le chemin de la Côte d'Ivoire, puisqu'il y a une sécurité plus grande que ce traumatisme des écoles détruites avait beaucoup marqué les esprits. Marquant sa conviction que les choses vont de mieux en mieux, Michel Roussin dit être optimiste. Il témoigne, par conséquent, qu'on est dans un tout autre schéma. Et appelle ses compatriotes qui ont encore du mal à s'insérer dans le tissu social et économique de revenir sur leurs pas. Et donc, moi je suis optimiste. Des échos que moi j'ai à Paris, un certain nombre d'opérateurs économiques qui se sont réadaptés difficilement en France, n'ont qu'une idée, c'est de revenir en Côte d'Ivoire, a déclaré l'hôte du président avant de quitter la résidence, lieu de l'audience.

B. I.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023