jeudi 14 février 2008 par Le Rebond

Hier à sa résidence de Cocody, le président du Pdci-Rda, M Henri Konan Bédié a reçu l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, SEM André Jarnier. L'avenir du processus de paix et du processus électoral étaient à l'ordre du jour de cette rencontre qui a duré 25 minutes.

Cette rencontre a été justifiée par la présence du président Bédié, à Abidjan pour poursuivre notre dialogue régulier a déclaré l'ambassadeur de France à sa sortie d'audience. Il s'agissait selon lui d'interroger le président Bédié sur la façon dont il voyait l'avenir du processus de paix, et surtout du processus électoral. J'ai été intéressé par ce qu'il m'a dit. Ce n'est pas à moi de le révéler. Et je crois qu'enfin tout le monde est à peu près d'accord là-dessus, il faut aller aux élections, il faut essayer d'y aller rapidement, mais pas à n'importe quelle condition. Les élections oui, mais des élections démocratiques et pas bâclées a-t-il ajouté avant de se prononcer sur le rôle qu'entant jouer la France dans le processus de paix et des élections à venir dans ce pays. Comme vous le savez, nous l'avons déjà dit, ce n'est pas nous qui organisons les élections. Nous sommes prêts à aider, à accompagner les ivoiriens s'ils le souhaitent dans ce processus. Mais nous mettons en garde, il y a des exemples sur le continent qui militent dans ce sens. Surtout pour ne pas organiser des élections qui, si elles ne sont pas correctement menées, non seulement ne résoudront pas la situation, mais ne permettrons pas de sortir définitivement de la crise. Et risquerait d'exacerber la situation en Côte d'Ivoire . En ce qui concerne ce que la France compte apporter en matière de contribution au financement du processus de sortie de crise, l'hôte du président du Pdci a dit que la France a toujours manifesté sa disponibilité au plan bilatéral et européen pour accompagner le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Mais là aussi selon lui, pas à n'importe quelle condition. Par exemple, l'identification qui est un élément important du processus électoral, nous constatons qu'elle n'a pas encore commencé. C'est ce que l'ensemble des bailleurs de fond solidairement disent. L'argent est disponible, mais il doit servir à financer des actions concrètes et positives. Nous attendons de voir comment évolue le processus ici, si telle ou telle opération qui doit conduire démarre, nous la finançons a conclut André Jarnier.

Api Ahissan

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