vendredi 29 février 2008 par Fraternité Matin

Dans le cadre du dialogue permanent que la Banque africaine de développement (Bad) et la Côte d'Ivoire entretiennent, le conseil d'administration de l'institution effectuera une visite à Abidjan dans 10 jours. Le président Donald Kaberuka l'a annoncé hier, à la fin de la cérémonie de signature de l'accord de don de 14,13 milliards de francs CFA. Aux journalistes qui l'interrogeaient sur les problèmes du bâtiment du siège et du personnel laissé pour compte, il a répondu que ces questions, qui font déjà l'objet d'attention au niveau du groupe paritaire, seront aussi à l'ordre du jour des échanges qui auront lieu à l'occasion du passage des membres du conseil d'administration. Concernant les relations entre la Banque et la Côte d'Ivoire, le président de la Bad note qu'elles sont placées sous d'heureux auspices. Dans la mesure où, observe-t-il, on constate, malgré l'existence de risques, une évolution positive de la situation au plan politique. Qui s'accompagne d'une embellie des relations entre la Côte d'Ivoire et ses principaux partenaires au développement. La Bad, en ce qui la concerne, travaille sur plusieurs programmes qui permettront d'appuyer la Côté d'Ivoire dans les mois à venir, dit-il. La signature du jour est, pour lui, un symbole fort de ce réengagement. Et il est convaincu que les autres membres de la communauté financière internationale vont se réengager davantage aux côtés du pays, vu ses efforts de paiement des arriérés à l'égard des bailleurs de fonds. L'incontournable question du retour de la Bad à Abidjan est revenue dans les échanges entre le président Kaberuka et la presse. Il a encore tenu à rassurer les Ivoiriens du maintien en Côte d'Ivoire du siège de l'institution. De plus, l'évolution politique actuelle permet, dit-il, d'envisager le retour . Surtout que le conseil des gouverneurs qui aura lieu en mai au Mozambique étudiera la question?.
Il demande seulement aux Ivoiriens : patience, patience, patience . Le Chef du gouvernement a salué l'acte de la Bad qui traduit dans les actes son réengagement effectif aux côtés de l'état ivoirien, après cinq années d'interruption de la coopération financière?.
A. Hala

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