vendredi 29 février 2008 par Le Patriote

Il n'est jamais trop tard pour mieux faire dit l'adage. La Côte d'Ivoire a traîné les pieds, pour la mise en place d'un instrument solide pour lutter et éradiquer le phénomène de la traite et trafic d'enfants. Des autorités affirmaient à tu tête que c'est un complot contre la République ivoirienne. Du moins un sabotage des ventes du cacao. Surtout que la plupart des enfants sont utilisés dans les plantations. Pourtant, les premières études sur cette question remontent en 1993. En 2001, 9 Etats ouest africains ont conclu avec le gouvernement américain un Accord volontaire connu sous le nom de protocole Harkin-Engel (noms des deux sénateurs américains qui l'ont fait adopter). Ce protocole prévoyait d'ici 2005, une réduction du nombre d'enfants travaillant dans les plantations, l'amélioration de leurs conditions de travail et une certification. Selon laquelle la moitié de la production de cacao en Afrique de l'Ouest serait obtenue sans recourir au travail forcé des enfants. Mais le porte-parole de la Fondation de l'initiative International sur le cacao (initiative - ICI), Muriel Guigue a relevé que les retards sont dus à la crise ivoirienne. Et d'autres difficultés liées aux ressources dans d'autres pays, ont amené les professionnels à reporter l'échéance à 2008. Etant entendu que ces pays ont désormais la volonté politique et la dynamique nécessaire pour accomplir des progrès dans l'application du Protocole. Et que la Côte d'Ivoire est prête à mettre en ?uvre ce système de certification d'ici juillet 2008

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023