Deux camions à échelles pivotantes, un Fourgon-tonne, du matériel de désincarcération et d'incendie composé de 160 vestons de peau, d'un ventilateur turbine anti-defragrant, des ceinturons de feu, entre autres, des bottes en cuir et des vestes bleues de feu. Le tout est estimé à un milliard deux cent soixante deux millions de FCFA. C'est le coût total du don offert hier, au camp des sapeurs-pompiers de l'Indénié, par l'Organisation internationale pour l'Environnement, le Bien-Etre social et la Lutte contre le Handicap (OIEBES-H) de Dr Sako Mamadou. Pour le Lt-Colonel Adama Coulibaly, commandant de la caserne de l'Indénié, c'est une journée mémorable. " Un jour nouveau s'est levé sur les sapeurs-pompiers d'Abidjan, s'est-il crié. Cette journée sera gravée en lettres d'or dans la mémoire des soldats de feu que nous sommes?, a-t-il indiqué. Aussi, a-t-il profité de l'occasion à lui offerte par la remise de ce don de matériel, pour présenter les doléances des sapeurs-pompiers militaires au Chef d'Etat-Major, le Gal Philippe Magou, présent à cette cérémonie. Pour mieux occuper le terrain des interventions, le Lt Colonel Adama Coulibaly, a demandé l'augmentation en nombre de casernes à travers les communes d'Abidjan et à l'intérieur du pays. Ainsi, a-t-il proposé l'ouverture d'une caserne dans la commune de Cocody, une à Port-Bouët, une autre à Niangon, dans la commune de Yopougon et enfin une dernière à Abobo gare. Le commandant a expliqué que cette dispersion de caserne dans les communes est faite pour pallier les problèmes de retard redouté par les soldats de feu. A l'intérieur du pays, il préconise l'installation d'une caserne dans la ville de Korhogo au Nord, à Abengourou à l'Est de la Côte d'Ivoire et une autre caserne à l'Ouest dans la ville de Daloa. Il a toutefois insisté que la caserne de Bouaké connaisse une réhabilitation rapide. Quant au donateur, Dr Sako Mamadou, il a remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette cérémonie. En particulier, les autorités militaires qui lui ont permis d'effectuer ses études à l'école de santé navale de Bordeaux. C'est à juste titre qu'il leur rende cet honneur en leur offrant du matériel de pointe afin de mieux assurer la sécurité des Ivoiriens.
Jean -Baptiste Essis
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