M. Soro Zétin Félix, secrétaire général du syndicat des dockers du port (SYDOPA) et porte-parole de sept (7) syndicats (voir liste) sur les douze (12) que compte le port autonome d'Abidjan, n'est pas content. Alors là pas du tout. Le secrétaire général du plus vieux syndicat des dockers du PAA l'a fait savoir face à un parterre de journalistes, le vendredi 22 février 2008 à son siège sis au port. Pour lui, ses collègues syndiqués et les autres syndicats dont il est le porte-parole devraient avoir des séances de rencontres avant de prendre n'importe quelle décision concernant le préavis de grève dont il est question dans les colonnes de nos confrères. Nous sommes des secrétaires généraux de syndicats, il est de notre devoir de lutter pour le bien être de nos syndiqués ; mais cela ne signifie pas que nous devons aller contre les décisions de l'Etat et par ricochet celle de nos patrons qui sont restés ouverts à la négociation , à fait savoir d'entrée de jeu le conférencier. Avant d'ajouter, nous ne nous reconnaissons pas dans cette grève . Soutenant par la suite que des négociations sont en cours afin que les dockers soient reçus par le chef de l'Etat SEM. Laurent Gbagbo. Faisant cas de certaines revendications au nombre desquelles figurent en ligne de mire l'augmentation du taux horaire et de l'élection des délégués, il dira que ce taux est évolutif par selon aux catégories. Toutefois, précisera t-il, l'élection des délégués ne devait pas être un point de revendication puisque nos patrons ne se sont pas opposés à cela . Pour le porte-parole des sept (7) syndicats représentatifs des dockers, ce préavis de grève n'a pas de sens dans cette situation de crise. A moins que, soutiendra t-il ceux qui se manifestent soient manipulés par des mains obscures prêtes à faire couler notre économie . Parlant des écrits de certains confrères faisant de ce que le port a est paralysé, il a battu en brèche cette allégation mensongère qui frise les réelles intentions des grévistes. Le port autonome d'Abidjan n'a jamais été paralysé. En tout cas, nous nous travaillons 24/24 , a-t-il tenu de préciser. Avant de clore son propos, M. Soro Zétin Félix et ses collègues ont appelé les grévistes au calme et à la négociation. Car, dira t-il vous pouvez avoir raison, mais si vous persistez dans une grève au moment où des négociations sont engagées, vous risquez d'avoir tort w
Sériba Koné
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