Après plusieurs mois, le Syndicat National des Employés, Exploitants et Moniteurs d'Auto-Écoles de Côte d'Ivoire (SYNEEMAE-CI), a repris les activités le 28 janvier 2008. Cela, pour une durée de quatre mois, selon la tutelle des transports. Un mois après le début des activités, MM. Koné Tiéhoulé et Djéda Zako, respectivement secrétaire général et membre actif de ce mouvement syndical, ont fait le bilan partiel, dans les locaux de leur structure à Abobo. Selon eux, en 30 jours, ce sont plus de 20 millions qui ont été injectés dans les caisses de l'Etat, au titre de l'immatriculation du dossier au sein de la DGTTC et les frais de demande du permis de conduire, plus le timbre municipal. Ils ont par ailleurs indiqué que suite à la fermeture des centres de formation, les auto-écoles ont été confrontées à des difficultés, notamment l'accusation des dettes au niveau des loyers et des impôts. Le vieillissement du matériel didactique et bien d'autres problèmes ont été également évoqués. Pour Koné Tiéhoulé, la magouille existe toujours au sein du ministère des Transports. S'agissant du type de permis à délivrer, les orateurs ont fait le constat suivant : () on fait des examens sans savoir la maison qui se chargera de tirer les permis de conduire. Pour nous, la STRATEN n'existe pas. On ne sait donc pas le type de permis qui sera octroyé aux postulants. . Autant dire que le flou persiste toujours dans la reforme du permis de conduire. Il faut définitivement résoudre le problème, pour que chacun soit mis devant ses responsabilitésw
Koné Seydou