En visite en Côte d'Ivoire, la présidente de l'UFPDCI France, Mme Akoun Camille, a été reçue hier en audience par le Président Henri Konan Bédié à Daoukro. Dans l'entretien qui suit, elle situe le cadre de cette rencontre et dit comment se porte l'UFPDCI en France. Vous avez été reçue en audience, hier lundi, par le président de votre parti. Pouvez-vous nous situer le cadre de la rencontre et dire de quoi vous avez parlé ?
Je suis la présidente de l'UFPDCI France. De passage à Abidjan, j'ai trouvé nécessaire et indispensable de rencontrer le président du parti, SEM Henri Konan Bédié. J'ai donc été reçue à Daoukro. J'ai tenu à le saluer et à le remercier pour tout, le remercier pour son ouverture. Parce que nous avons constaté que les choses évoluent dans le bon sens. Je voudrais parler des dignitaires qui ont marqué leur retour dans la maison familiale. C'est seulement ensemble que nous pourrons sauvegarder cette chose que nous a laissée en héritage Félix Houphouët-Boigny. Ensuite, j'ai tenu à lui expliquer un peu les difficultés que nous avons eues sur le terrain en France. Le président m'a apporté ses encouragements pour les femmes PDCI de France.
Le Président Bédié vous a-t-il laissé des indications particulières ?
Oui, le président m'a laissé des indications particulières, des instructions pour galvaniser les militantes de France. Comment se porte l'UFPDCI France ?
Je puis vous dire que l'UFPDCI France se porte très bien. Toutes les femmes sont mobilisées pour porter le Président Bédié au pouvoir. L'actualité a démontré que c'est seulement avec le PDCI-RDA et le Président Henri Konan Bédié que nous pourrons libérer le peuple ivoirien de tout ce qui se passe. Tout ce que nous avons appris de Félix Houphouët-Boigny, c'est la paix. Sans paix, il n'y a, ni développement, ni épanouissement. Quelles sont les activités que l'UFPDCI France a pu mener ?
Il fut un moment où des gens ont fait des promesses, que les vendeurs d'illusions se sont signalés. Ce qui a fait que les femmes étaient dans leur coin. Mais depuis un moment, je vous l'assure, nous avons pratiquement fait le tour de la France. J'avoue que les femmes du PDFCI en France sont plus que mobilisées. Tout ce que nous attendons, ce sont les élections prochaines.
Avez-vous rencontré des difficultés particulières au cours de vos tournées ?
Vous savez, le PDCI est un grand parti. C'est tout à fait normal qu'il y ait de petits problèmes. Mais on rencontre ces problèmes dans tous les partis. Par rapport à la valeur de notre parti, nous pouvons dire que tout va très bien. Quelle sera la participation de l'UFPDCI France dans l'organisation des prochaines élections annoncées pour cette année ?
Nous ne sommes pas animées d'un optimisme béat, mais nous disons que nous sommes sûres de nous. Nous avons foi en ce que nous faisons. Il est certain qu'avec le concours des femmes de France, la victoire est certaine avec le Président Henri Konan Bédié. Quel type de rapports entretenez-vous avec les structures UFPDCI des pays de l'Europe ?
Nous avons des rapports étroits. Nous travaillons dans une franche collaboration avec toutes les femmes de l'Europe. De même qu'avec l'UFPDCI en Côte d'Ivoire. Mme Dao Coulibaly, la présidente nationale, pour parler de moi-même, est mon idole. On dit de moi en France que je suis à l'image de la présidente nationale. Personnellement, je trouve que c'est une qualité. Nous trouvons, en elle, l'humilité, l'ouverture. Avec ces deux qualités, on ne peut pas ne pas être un modèle. Etant en France, je suis en contact permanent avec ma présidente nationale. Nous travaillons sur ses conseils. Vous repartez en France, quel est le message que vous aurez pour vos s?urs ?
Avec la rencontre que j'ai eue avec le Président Henri Konan Bédié et la présidente nationale, j'ai les outils pour convaincre encore plus les femmes déjà convaincues. Je leur dirai, sans démagogie, que la réalité démontre que le PDCI reprendra le pouvoir. Il y a une minorité agissante à Abidjan qui donne souvent des informations qui ne sont pas justes. Mais les personnes avisées et au fait de la chose politique savent que le PDCI-RDA reviendra au pouvoir aux élections prochaines. Les Ivoiriens en France se sont rendus compte que le parcours du FPI au pouvoir est un échec tout simplement. Aujourd'hui, les choses sont là, palpables. Ceux qui avaient espéré que le FPI ferait mieux se sont rendus compte que c'est au pied du mur qu'on voit le vrai maçon, comme le dit l'adage. Nous sommes plus que convaincues du retour au pouvoir du PDCI-RDA avec le Président Henri Konan Bédié. Nous avons les arguments.
Nous avons eu écho qu'en France, vous êtes très bouillante. Quel est votre secret ?
Quand on est responsable d'une structure, souvent il faut se surpasser et respecter son prochain.
Entretien réalisée par
Paul Koffi