Le secrétaire général du CNCA (Conseil national da la communication audiovisuelle) n'oubliera pas de si tôt la journée du vendredi 29 février 2008. Ce jour là, Franck Anderson Kouassi et son épouse ont été contraints de rester à la maison par des voisins, qui voulaient leur peau . Tout est parti de la position de la voiture immatriculée 8003CE01, de marque Peugeot 405 du secrétaire général du CNCA , garée la veille devant la villa de l'international ivoirien Kolo Touré, occupé en ce moment par un locataire de nationalité nigériane à la Riviera Bonoumin. Tôt le matin du vendredi 29 février 2008, le chauffeur du secrétaire général du CNCA qui était venu laver la voiture et chauffer ensuite le moteur afin de bien conduire son patron à son bureau, a été accueilli par de violents coups de poings du nigérian soutenu dans sa besogne par sa concubine de nationalité camerounaise. Le chauffeur qui a réussi à sortir des griffes du nigérian va rapidement informer son patron de la situation. Mais ce dernier n'a pas eu le temps de savoir ce qui passait des injures fusent de partout à son endroit et à celui de son épouse. Le nigérian et sa concubine prennent position devant le portail central du couple Kouassi. Leur résidence va essuyer pendant des heures, des jets de caillou et de tensons de bouteilles cassées pour la circonstance. Le gardien, le chauffeur, Franck Anderson Kouassi et son épouse sont impuissants devant le physique impressionnant du nigérian qui soutenu par une musculature solide, effrayait littéralement tout le monde. Si tu sors, tu ne rentrera plus chez toi . Je vais te tuer et tu ne gareras plus ta voiture devant ma maison . Ces propos sont tenus par le nigérian qui régnait en maître dans les lieux. Devant ces propos très menaçants, le secrétaire général du CNCA fini par faire appel à des amis dont Honorat De Yedagne qui est arrivé précipitamment. Ce dernier saisi la police qui arrive aussitôt sur les lieux. Le nigérian informé par sa concubine de l'arrivée de la police chez les Kouassi, a eu le temps de fuir. Le secrétaire général du CNCA venait d'être ainsi délivré. Mais seulement pour quelques heures. Parce qu'après, c'est la concubine du nigérian qui assure la relève jusqu'à 17h avec des injures à l'endroit de Mme Kouassi. Le samedi 1er mars 2008, la concubine du nigérian revient à la charge tôt le matin avec les mêmes injures à l'endroit du SG du CNCA et son épouse. Elle n'aura plus cette fois ci assez de temps pour s'exprimer. Parce que la police criminelle interviendra rapidement pour l'arrêter. Son concubin, lui sera pris quelques heures après par la police. Après les avoir entendu, la concubine est relâchée, mais le monsieur est gardé. L'affaire se trouve en ce moment entre les mains du commissaire Gouaméné de la police criminelle. Et selon les informations recueillies, l'agresseur de M. Kouassi risque l'expulsion dans son pays natal. Surtout que ce nigérian, d'après les habitants du quartier, trempe dans des activités douteuses et louches. Certains riverains avaient à cause de lui, adopté des mesures de sécurité pour ne pas avoir de surprises désagréables. A l'annonce des problèmes de leur compatriote, une délégation composée d'amis du nigérian s'est rendue le dimanche 2 mars 2008 pour demander au secrétaire général du CNCA de retirer sa plainte. Doléance à laquelle il n'a pour le moment pas donné de réponse.
Huberson Digbeu