La valeur en douane est l'assiette de calcul des droits et taxes auxquels doivent faire face un importateur de marchandises. Cette valeur est souvent au centre de contentieux entre l'administration des douanes et les importateurs ou leurs consignataires. Une réalité qui occasionne des lenteurs dans la gestion des dossiers. En vue de mettre les opérateurs du secteur au même niveau que les douaniers, les dirigeants du syndicat des transitaires de Côte d'Ivoire ont décidé de renforcer leurs capacités en organisant un séminaire de formation sur la valeur transactionnelle. Depuis hier, un expert en la matière, M. Aboubakrine Beye, ancien directeur général adjoint des techniques douanières à l'Organisation mondiale des douanes (OMD) imprègne les participants de tous les éléments à savoir en matière de valeur en douane.
A la cérémonie d'ouverture, le président du syndicat, Jean-Michel Maheut, a expliqué les enjeux de la formation sur la valeur. Pour lui, la session va donner aux participants, les outils qui leur faut pour conseiller utilement leurs clients. L'une des personnes les plus heureuses de l'initiative du syndicat des transitaires, est le directeur général des douanes, Gnamien Konan. Il en est d'autant plus heureux que la valeur est, dit-il, le problème clé de la douane. Chercher à s'entendre sur la question est pour lui essentiel dans l'intérêt des recettes de l'Etat. D'où la création, par ces soins, entre autres, du comité paritaire de conciliation chargé de la valeur et du bulletin de suivi de la cargaison (BSC) Bref, en tout cas, de tous les outils nécessaires à la recherche de la vérité sur la valeur de la marchandise, en vue d'assurer l'équité en matière de concurrence, mission première des douanes, précise-t-il. Cette bonne disposition de l'administration douanière est d'ailleurs reconnue par les transitaires. Hier, le président de la Fédération des entreprises maritimes (Federmar), Issouf Fadika, a salué Gnamien Konan pour tous les instruments qu'il met en place pour assurer le bon commerce entre son administration et les opérateurs économiques.
Alakagni Hala