mardi 4 mars 2008 par Notre Voie

Les populations de la Vallée du Bandaman ont célébré le 2 mars dernier au Palais du carnaval de Bouaké la paix. Et ce, à l'initiative du mouvement Je donne ma voix à la paix. C'était en présence du ministre de la Réconciliation nationale, M. Sébastian Danon Djédjé, parrain de la cérémonie. Ce dernier a, dans son adresse, indiqué que la paix doit se construire à partir de la ville de Bouaké parce que, selon lui, cette localité a été considérée pendant la crise que nous avons connue comme la capitale de l'ex- rébellion. C'est pourquoi la réconciliation des Ivoiriens a débuté dans cette ville à travers la cérémonie de la flamme de la paix qui s'y est déroulée après la signature de l'accord de Ouagadougou. Le ministre de la Réconciliation a alors exhorté les jeunes de Bouaké à s'inscrire dans ces accords qui augurent un avenir radieux pour la Côte d'Ivoire. Il a révélé aux jeunes qu'un important projet est prévu pour eux dans les jours à venir. Ce projet dénommé Pacos qui a déjà démarré dans les régions du Bas-Sassandra et du Moyen Cavally s'étendra bientôt aux autres régions du pays.
Le président du mouvement Je donne ma voix pour la paix, M Kouakou Valentin, après avoir entendu ces messages forts du parrain de la cérémonie a, quant à lui, déclaré que sa structure a été mise sur pied dans le but d'aider les deux signataires de l'accord de Ouaga que sont le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro à consolider la paix afin que la terre ivoire retrouve son unité. Nous sommes déterminés à sortir notre pays de la crise, et quiconque sera contre le retour de la paix nous trouvera sur son chemin, parce que nous sommes fatigués de la guerre?, a-t-il martelé. Il a, en outre, invité ses compatriotes à adhérer au projet annoncé par le ministre Sébastien Dano Djédjé.
Les chefs traditionnels ont par la voix de leur porte parole, Nanan Konan Yao 2, fait savoir que leur rôle est d'aller vers les jeunes pour leur rappeler l'importance de la paix. Ils ont pour finir rendu hommage aux signataires de l'accord de Ouaga qui ont compris la nécessité d'aller à la paix afin de conduire notre pays aux élections. Nous avons été à Gagnoa pour la paix et nous serons partout où on parlera de paix, car si nous échouons ce ne sera pas bien pour notre pays?, a-t-il souligné.



Gervais Amany


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