mardi 11 mars 2008 par Fraternité Matin

l'encadrement des fédérations qui relèvent de sa zone, Odette Likikouet Sauyet a visité, récemment, les militants du Front populaire ivoirien du département d'Aboisso. La secrétaire générale adjointe du FPI, chargée des départements du sud a eu, à l'occasion, à échanger avec les militants de son parti sur la marche de sa famille politique à Aboisso. Il faut retenir pour l'essentiel du message de l'envoyé politique, que rien n'est définitivement gagné pour le FPI. Au point où les militants devraient croiser les bras et attendre. De ce constat émane l'appel qu'elle lance pour la mobilisation et l'ardeur au travail sur le terrain. Convaincre, recruter pour permettre la victoire du parti doivent être, de son avis le credo. Car pour le député de Diégonéfla, le salut du FPI se trouve dans sa lutte. Sans lutte on risque de disparaître . La bataille pacifique devra être conduite ici à Aboisso comme ailleurs dans l'entente et la solidarité, a-t-elle instruit. Pour tirer les militants d'Aboisso de leur torpeur, Odette Sauyet a conseillé de ne point se laisser désemparer par les rumeurs, les campagnes d'intoxication et de dénigrement dont est victime le parti. En vue de parvenir à la nécessaire redynamisation de la fédération d'Aboisso, la secrétaire adjointe a annoncé une tournée qu'elle aura à effectuer sous peu dans le département, en compagnie du président Pascal Affi N'guessan. De la cohésion, de l'entente et de la paix entre militants d'Aboisso dépend, estime-t-elle, le succès du Front populaire ivoirien. Une victoire qui se dessinera lorsque les animateurs locaux du parti auront, selon elle, leur orgueil et leur amour propre pour ?uvrer au rassemblement des militants. Tout en souhaitant que le dernier passage du président du parti, en vue d'aplanir les mésententes, conduise à l'harmonie retrouvée. La responsable nationale a demandé au secrétaire général de la fédération, M. Aman Kadjo, d'encourager toutes les initiatives internes. La mise à contribution de toutes les intelligences reste, estime-t-elle, la clé du succès de la fédération. Puisque déjà, les critiques ne manquent pas quant au déficit de collaboration dont se rend parfois coupable le secrétaire fédéral. A ce propos, M. Galego Kipré a, au nom des enseignants frontistes, dénoncé le manque de débat contradictoire au sein de la fédération. Cette absence de débat, reste de l'avis du représentant des enseignants, une des grandes faiblesses du parti, au plan local. A ces reproches et observations faits sur le fonctionnement du parti, M. Aman Kadjo, s'est voulu rassurant et conciliant. De l'avis du premier responsable il n'y a plus de problème au sein du parti à Aboisso. Les problèmes ont été résolus par le camarade Affi. Le capital du FPI reste, rassure-t-il, intact et même que le parti connaît un regain de vitalité. A preuve, soutient- il, il y a un réel engouement qui se traduit par de nouvelles adhésions. Pour lui, la victoire du Front populaire ivoirien ne fait l'ombre d'aucun doute. A condition, a-t-il fait cependant remarquer, que les responsables soient dotés de moyens financiers, de mobilité et observent en leur sein la discipline du parti. D'ailleurs le bilan du secrétaire incline à créditer la marche victorieuse du parti depuis son élection en août, à la tête de la fédération. Qui est ainsi passée de 20 à 33 sections. Pour résoudre le problème de l'étendue de la fédération, et ce, pour un travail efficace, le secrétaire a subdivisé sa fédération en dix zones. Des initiatives et nouvelles stratégies qui augurent, de l'avis des responsables départementaux, de lendemains bien meilleurs pour le parti. Voilà pourquoi, tous, à la suite de la secrétaire adjointe, se sont engagés à intensifier la lutte et la sensibilisation en vue d'un meilleur enracinement du Front populaire ivoirien dans le Sanwi.

Arsène Kanga
Correspondant régional.

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