La nouvelle donne de la Fesci, initiée par le BEN (Bureau exécutif national), qui consiste à prôner la paix et le dialogue au détriment des actes de violence ne semble pas encore bien perçue par les élèves du lycée d'Arrah. Ils se sont récemment illustrés négativement en saccageant le véhicule personnel du proviseur. A l'origine de cette affaire, l'indiscipline d'une élève. En effet, le mercredi 05 mars dernier, Gnamien Odette, inscrite en classe de troisième 6, est interpellée par le proviseur, M. Clegban, pour s'être mise en chaussures non fermés (tapettes). Elle refuse de s'exécuter, ce qui le pousse à confisquer un pied des chaussures. N'ayant pas apprécié cette sanction, la jeune fille lui jette l'autre pied au visage. Surpris et même indigné par cet acte d'impolitesse notoire, le proviseur réagit vigoureusement en lui portant main. La réplique de la Fesci est violente. Tout le personnel est séquestré pendant quelques heures. Le lendemain, jeudi 06 mars, les élèves attaquent et saccagent la voiture du proviseur. Les enseignants désapprouvent cette attitude des élèves qu'ils qualifient de maladroite et injustifiée. Et décident d'un arrêt de travail de deux semaines selon un protocole d'accord signé avec la Fesci. Ne voulant pas laisser cette situation pourrir davantage, les autorités administratives et éducatives, la chefferie traditionnelle et le Ben de la Fesci ont tenu une réunion d'urgence le mercredi 12 mars. A la suite de cette concertation, le secrétaire général de la Fesci dudit établissement, Teh Koffi Parfait, en classe de quatrième, a été destitué. Quant à l'élève concernée, elle sera traduite devant le conseil de discipline qui décidera de son sort. Les enseignants ont accepté la demande à eux faite de reprendre les cours. Cependant la grève d'une semaine est maintenue.
Etienne Zouhoman Bi