vendredi 28 mars 2008 par Notre Voie

La Première dame poursuit sa tournée dans la région du N'Zi-Comoé. Hier, elle a aminé un grand meeting dans la cité.
Hier mercredi deuxième jour de la tournée de la Première dame dans le N'Zi-Comoé, elle a animé un grand meeting sur la place de la SITARAIL, en plein centre-ville. Cette rencontre a mobilisé une foule nombreuse dont des responsables religieux, politiques et coutumiers. Mais plus que tous, ce sont les ex-travailleurs de l'UTEXI qui rêvent de l'ouverture prochaine de leur instrument de travail, et les commerçants ayant tout perdu dans l'incendie du 16 juin 2007, qui se sont le plus faits entendre, tant ils avaient envahi la place. Il faut se mobiliser pour avoir de bonnes élections?, a-t-elle lancé après avoir expliqué que les signataires de l'accord sont d'accord sur le fait que seul l'organisation des élections marquera la fin de la crise ivoirienne.
Cet accord, a-t-elle dit, doit sortir la Côte d'Ivoire de la crise. Au demeurant, reconnaît-elle, beaucoup de chemin a été déjà parcouru. D'abord, a cité Mme Gbagbo, l'accord mis un terme aux tueries massives, aux attaques contre les villages. Ensuite, il a supprimé la zone de confiance pour que l'on ait un minimum de sécurité dans les villages situés dans cette zone. Enfin la côte d'Ivoire n'est plus divisée en deux et les personnes peuvent circuler librement. A présent, a-t-elle soutenu, le p s qui reste à faire est celui du désarmement, le désarmement des Forces nouvelles et celui des jeunes qui ont pris les armes pour défendre chacun son village, sa région. Là aussi, des pas ont été fait, mais le désarmement n'est pas fini. Il y a encore beaucoup de troupes au nord et à l'ouest avec des armes à la main. Le président de la république travaille main dans la main avec la premier ministre Guillaume Soro. Mais son souhait est que chacun, en côte d'Ivoire, se fasse l'avocat du désarment. On sait que certains ne veulent pas du désarmement. Or, sans cela, il n'y aura pas de relance économique et les souffrances vont continuer a-t-elle déclaré en affirmant l'importance du désarmement pour les élections qui, elles mêmes,
Doivent être propres pour bien se dérouler afin qu'après, il n'y ait pas de bagarre.
Selon la deuxième vice présidente du FPI, il y a cependant des personnes en Côte d'Ivoire qui ne veulent pas des élections. Ils disent oui, mais dans leur c?ur, c'est non. D'autres veulent la prolongation de ce qu'ils appellent la transition. D'autres encore ne veulent des élections que si ce sont eux qui vont les gagner?, a-t-elle poursuivi. Pour elle pourtant, ces élections doivent avoir lieu cette année même.
La deuxième vice présidente du FPI a ensuite expliqué qu'il faut une liste électorale pour qu'on aille aux élections. Or, selon elle, il faudra pour cela que chacun aille s'inscrire. La méthode de cette année est différente de celle des années passées. Avant, des gens allaient de maison en maison pour inscrire les électeurs. Aujourd'hui, on va ouvrir des bureaux dans beaucoup d'endroits et on va demander à chaque ivoirien en qui remplit les conditions, d'aller s'inscrire sur la liste?, a-t-elle indiqué avec force détails, avant de demander à la population d'accepter d'effectuer le déplacement sur les lieux d'inscription sur les listes électorales.
La première dame a ensuite donné de larges informations sur la politique de refondation, notamment la décentralisation et les ambitions du président Gbagbo pour la Côte d'Ivoire. Les reformes de Gbagbo sont pour la vie. Donnez-lui l'opportunité de continuer et terminer le travail qu'il a entrepris?, a-t-elle conclu.
Avant la Première dame, Mme Mireille Séri, porte parole des cadres originaires de Dimbokro, a affirmé que si malgré la guerre, de tels projets ont été réalisés, quand le pays sera totalement libéré et que des élections libres et propres seront organisées ? Le peuple de Dimbokro se tient prêt pour la victoire de Laurent Gbagbo?.
M. Jean Kouadio Bonin, DDC et président du comité d'organisation, a rendu un vibrant hommage à la première dame avant d'inviter les ex-travailleurs de l'UTEXI et les commerçants sinistrés de continuer à croire à ceux qui, seuls, peuvent les aider à sortir de leur mauvaise passe. Il a ensuite rendu hommage à M. Paul N'Zi David, président du conseil général de Dimbokro pour avoir reçu à déjeuner chez lui, tous les responsables du FPI. Il a fait un grand, mais il lui reste une dernier à faire, nous devons travailler ensemble?, a-t-il lancé. A sa suite, le fédéral Gbangbo Kouassi a loué la bonne entente entre lui et le DDC. Pour cela, il demande à la Première dame de ne se faire aucun souci.
Tous les orateurs sont revenus sur les préoccupations des populations. Celles-ci concernent la réouverture de l'usine UTEXI, la remise effective des 100 millions promis par le chef de l'Etat aux commerçants qui ont tout perdu dans l'incendie du marché, et l'érection des villages d'Aguibi et Djangokro en chefs-lieux de sous-préfecture.
Durant toute la matinée, Mme Gbagbo a accordé des audizences à un très grand nombre de personnes. Après le meeting qui s'est tenu da,s l'après midi, elle a rendu visite à l'Imam de Sokouradjan dans sa mosquée. Dans la nuit précédente, une grande séance de prière eucumenique avait été organisée sur la place du meeting.
Ce matin, le deuxième vice présidente du FPI se rend dans le département de Bongouanou. Pour trois jours.













Paul D. Tayoro (envoyé spécial)

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