vendredi 4 avril 2008 par Notre Voie

Le président du FPI, qui effectue une tournée dans le département de Ferkessédougou, était, hier, dans les sous-préfectures de Togoniéré et Koumbala où il a été accueilli en fanfare.
La quatrième journée de la tournée qu'il effectue dans la sous-préfecture de Ferkessédougou a conduit le président du FPI, le Premier ministre Affi N'Guessan, dans les sous-préfectures de Togoniéré et de Koumbala. Outre les deux chefs-lieux de sous-préfecture, le chef du FPI a animé des meetings dans les villages de Lamekaha 2 et Kenyekaya. Les populations de ces contrées ont réservé au président du FPI un accueil triomphal. Elles ont déployé tout leur arsenal artistique traditionnel pour montrer à Pascal Affi N'Guessan toute leur joie de le voir parmi elles. De sorte que la visite du président du FPI a pris très vite l'allure d'une fête populaire dans ces villages. Et les messages délivrés par leurs représentants ont été à la dimension de leur joie.
Le ton a été donné par Koulibaly Rémi, porte-parole des populations de Togoniéré, nouvellement érigé en chef-lieu de sous-préfecture et de commune. Faisant l'historique du pacte d'amour entre son village et le président Laurent Gbagbo, il dira : le 4 avril 1990, le multipartisme est imposé par la pression de la rue. Et les Ivoiriens découvrent un homme d'un courage exceptionnel : Laurent Gbagbo. Cet homme n'éprouve aucune peur à dénoncer les tares de la société ivoirienne devant un Houphouet-Boigny tout puissant. Le peuple Pallaka (c'est comme ça qu'on appelle les populations des sous-préfectures de Koumbala et Togoniéré) qui est lui-même un peuple courageux ne pouvait que l'adopter. Et la guerre que vient de traverser notre pays a donné l'occasion au président Gbagbo de nous démontrer que nous ne nous sommes pas trompés en le suivant. Alors qu'il était en Italie quand le pays a été attaqué, il est rentré courageusement, alors qu'il y avait le feu à la maison. C'est de ce genre de chef qui n'abandonne pas son peuple dans les difficultés que la Côte d'Ivoire a besoin. Monsieur le président du FPI, allez donc dire au président Gbagbo que le pacte d'amour qui nous lie demeure. D'ailleurs, il nous le rend très bien, car il vient d'ériger notre village en chef-lieu de sous-préfecture et de commune. Et nous savons que s'il n'y avait pas eu la guerre, il aurait déjà donné l'eau et l'électricité.
M. Ouattara Drissa, porte-parole du chef de village de Lamekaha 2, ne prendra pas, lui, de gants pour dénoncer ceux qu'il accuse de les avoir trompé. S'adressant au président Affi, il dira ceci : je vous remercie pour l'honneur que vous nous faites en venant nous voir. Vous êtes la première autorité qui vient nous voir et nous apporter sa compassion depuis plus de 5 ans que nous souffrons de la guerre. Même ceux qui disaient se battre pour nous ne savent pas comment nous vivons en ce moment.
Poursuivant sur sa lancée, il affirmera encore : En tout état de cause, cette guerre nous a ouvert les yeux. Elle nous a permis de voir qui veut réellement le bonheur du peuple ivoirien. Plus jamais, personne ne viendra nous tromper.
Même son de cloche à Kenyekaha où le porte-parole Coulibaly Drissa exprimera tout leur bonheur : Nous sommes heureux de savoir que vous ne nous avez pas oubliés. Alors que vous aviez des raisons de le faire. Car on nous accuse à tort ou à raison d'avoir contribué à l'avènement de la guerre dans notre pays. Mais nous voulons vous rassurer que nous n'avons lié de pacte avec aucun homme politique. Nous sommes un peuple libre qui peut militer dans le parti de son choix. Et, en l'occurrence, les faits nous montrent que le Président Gbagbo est celui-là même qui est digne d'être suivi et soutenu.
L'apothéose de la journée d'hier a eu lieu à Koumbala. Là aussi, le porte-parole de la population, Koulibali Yasongo, a rassuré le président Affi sur le fait que ses parents sauront faire le bon choix au moment venu, car ils ont compris que leur salut se trouve du côté du FPI et du président Gbagbo.
En réponse à toutes ces interventions, le président Affi a eu les mêmes messages. Après avoir remercié les populations pour leur mobilisation exceptionnelle et l'accueil délirant, le président du FPI a dit : Nous sommes ici depuis quelques jours et nous resterons avec vous pendant 12 jours. Car c'est comme ça qu'on fait la politique. On fait la politique pour régler les problèmes des populations. Or, pour régler ces problèmes, il faut les connaître. Et, pour les connaître, il faut aller là où ils se trouvent. C'est pourquoi le président Gbagbo et le FPI parcourent la Côte d'ivoire depuis 1990. Et le président Affi de poursuivre : On ne suit pas un homme politique et son parti pour ses beaux yeux. On ne vote pas quelqu'un pour qu'il devienne de plus en plus riche, et vous de plus en plus pauvres et qui, de surcroît, dès la moindre difficulté, saute de l'autre côté et vous abandonne dans les problèmes. On vote pour avoir le bien-être. Et c'est Gbagbo qui peut vous apporter le bien-être.
Mais le président du FPI a dit aussi être porteur d'un autre message. Celui de la paix retrouvée : je suis aussi venu vous dire que la guerre est finie. Le président Gbagbo a lancé ce message il y a quelques mois à Ferkessédougou. Mais ce n'est pas tout le monde qui était là-bas. Je suis donc venu jusqu'ici pour prolonger ce message. Si je suis venu jusqu'ici, c'est que la guerre est vraiment finie grâce au président Gbagbo et le Premier ministre Soro. L'un a imaginé et proposé le dialogue direct et l'autre l'a accepté. Et, depuis la signature de l'accord de Ouagadougou, la paix est revenue. Désormais, les enfants de ce pays ont décidé de travailler ensemble pour le remettre sur la voie du développement, a partout répété le président du FPI. Qui continue sa marche triomphale dans le département de Ferkessédougou. Aujourd'hui, il se rend dans la sous-préfecture de Ouangolodougou.

Boga Sivori envoyé spécial

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