mercredi 16 avril 2008 par Fraternité Matin

Simone Ehivet Gbagbo, deuxième vice-présidente du FPI a, du 8 au 13 avril dernier, communié avec les peuples Sono, Ano, N'Gain et Agba. Après Koffi Amonkro, Prikro, Bonguera, M'Bahiakro, Ettrokro, Ouellé et Ananda, la Première dame qu'accompagnait une forte délégation de cadres du parti d'Affi N'Guessan, a bouclé son périple, dimanche dernier, par l'étape de Daoukro. Dans la ville natale de l'ancien président de la République, Henri Konan Bédié, Simone Ehivet Gbagbo a longuement parlé du désarmement, de la démocratie qui, selon elle, consiste à laisser travailler celui qui est élu. L'un des points sur lesquels elle s'est appesantie, ce sont les élections. Il faut que les élections aient lieu cette année. Ainsi, le peuple pourra choisir qui de Gbagbo, Bédié ou Alassane Dramane diriger a le pays. Parce que, dira-t-elle, un pays qui dure longtemps dans la crise finit par s'effondrer. Elle a tenu à faire la précision suivante: Le temps du PDCI est passé. Parlant de la situation socio- politique qu'a connue la Côte d'Ivoire, la Première dame a soutenu: On ne doit pas envoyer la guerre dans un pays, encourager les rebelles dans un pays. Pour elle, la guerre est le fait des gens qui ne veulent pas que la Côte d'Ivoire aille de l'avant. S'adressant aux militants du FPI de Daoukro, ville de Bédié, elle leur a fait savoir qu'ils ont le devoir de démontrer que la Côte d'Ivoire peut être gouvernée par Laurent Gbagbo, après Houphouet?Boigny et d'autres Présidents. Elle les a surtout salués pour leur courage, leur foi en la Côte d'Ivoire refondée. Les populations, par la voix des différents intervenants, l'ont assuré avoir compris le message de la Première dame. La population de Daoukro a consommé et digéré la politique de refondation du Président Laurent Gbagbo, a dit Lagou Henriette, le directeur départemental de campagne du candidat du FPI à la présidentielle. Son adjoint, Tetchi Kouamé, ne dit pas autre chose: A Daoukro, rien ne peut faire reculer le FPI. Bien au contraire, il avance, avance. Pour sa part, le fédéral FPI, Amani Suamé, a invité les militants à la mobilisation, la vigilance, avant de prendre un engagement solennel : Faire triompher le candidat Laurent Gbagbo, dans le département de Daoukro. Déjà, le samedi 12 avril, à Ouellé et Ananda (nouvelle commune et sous-préfecture), la Première dame a développé les mêmes sujets, tout en insistant sur la politique de décentralisation du Président Laurent Gbagbo qui vise un seul but: le développement du pays. Ainsi, de 195 communes il y a quelques années, le pays en compte 970, aujourd'hui. Beaucoup de villages ont été érigés en sous-préfectures, quand des chefs-lieux de sous-préfecture devenaient préfectures. Selon elle, après les conseils généraux, les conseils régionaux verront bientôt le jour. Arguments valables pour la Première dame pour demander aux populations des localités visitées de soutenir le candidat Laurent Gbagbo. Au nom des peuples Adjé, Akpessé, N'Namin et N'Gbo, Raphaël N'Guessan, journaliste à la retraite, a fait remarquer : Ouellé et Daoukro, mamelles de l'économie de plantation de la première boucle du cacao, n'ont pu bénéficier du miracle ivoirien. Bien au contraire, elles n'ont vu que le mirage. Le porte-parole de la population a voulu mette fin à certains ragots: On a souvent entendu dire que l'ex-boucle du cacao, particulièrement la zone de Ouellé et Daoukro, est le fief d'un tel ou un tel. Si cela a été en partie vrai à un moment donné de notre histoire, nous disons en ce qui nous concerne que Ouellé n'est le fief ni la chasse gardée de personne, Et de poursuivre: Nous sommes avec celui qui a une vision claire et généreuse pour l'avenir du pays et qui peut, même au-delà des chapelles politiques, nous aider à nous arrimer durablement aux rampes du progrès, tranche Raphaël N'Guessan. De Koffi Amonkro à Daoukro en passant par Prikro, M'Bahiakro, Ettrokroet Ananda, Mme Simone Ehivet Gbagbo a transmis un message d'espoir et de paix. A Daoukro, Mme Gbagbo et sa délégation ont rendu visite, samedi 12 avril, dans la soirée, à Nanan Bédié Koffi Marcellin (frère du président Bédié), chef du village de Prepressou.
Elle aurait voulu aller saluer l'ancien chef de l'Etat, Henri Konan Bédié. Malheureusement, il était absent de la ville lors de son passage.




Emmanuel Kouassi
Envoyé spécial à Daoukro

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