lundi 21 avril 2008 par Le Nouveau Réveil

La maison du PDCI RDA de Soubré située au quartier Kennedy, en face de la maison des jeunes grouille de monde depuis l'annonce de la visite du président Henri Konan Bédié dans cette localité. En plus du bâtiment principal qui comprend une grande salle de réunion et des bureaux, et de l'apatam où sont vendus les gadgets du parti, trois bâches ont été dressées dans la cour. "Depuis trois semaines environ, nous tenons des réunions de préparation de la visite du président ici chaque soir", soutient le résident de la Coordination des enseignants militants du PDCI (CEPEM) section Soubré, Antoine Kouakou Kouakou. Ce samedi 19 avril, il est 16h 30 minutes lorsque notre équipe de reportage fait son entrée dans la cour de la maison du PDCI. La grande salle de réunion est prise d'assaut par des dizaines de jeunes filles. "C'est l'équipe des hôtesses militantes du PDCI de Soubré" indique Mlle Yao, membre dudit groupe. Sous une bâche dans la cour, environ une centaine de jeunes sont en réunion. C'est la Fédération des jeunes pour la démocratie en Côte d'Ivoire (FJDCI). Son porte-parole, Koffi Konan Patrice indique que cette réunion a pour but de définir leur contribution à la réussite de la visite du président Bédié dans la cité du "Nawa". Dans un bureau, à côté de la grande salle, le président du comité d'organisation et quelques membres de son équipe réfléchissent sur certains détails. Les militants ne faisant pas partie de l'organisation ne cessent de défiler au siège pour avoir des informations sur les préparatifs de cette visite qu'on qualifie d'historique à Soubré (selon certaines sources, c'est la première fois qu'une personnalité du rang du président Bédié va fouler le sol de Soubré depuis le passage de Félix Houphouët-Boigny dans cette cité, peu avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire). Il ne reste plus qu'une semaine pour accueillir le chef. Et les réunions se multiplient à la maison du PDCI de Soubré. La soif et l'envie des militants du département de communier avec le président Henri Konan Bédié se font de plus en plus sentir. "Nous avons soif de le voir, de le toucher et de parler avec lui. Des gens nous ont fait croire qu'on ne le verrait plus après le coup d'Etat de 1999 et que Bédié, c'en était fini. L'annonce de son arrivée ici est pour nous comme un rêve dont nous attendons la réalisation..." Les militants de Soubré attendent avec impatience leur chef, leur leader, celui qu'ils jurent d'installer au palais présidentiel pour réparer l'injustice du coup d'Etat de 1999 au soir de l'élection présidentielle prévue pour novembre 2008.
Jules Claver Aka
Envoyé spécial à Soubré

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