lundi 28 avril 2008 par Le Nouveau Réveil

() 1946 - 2008, cela fait 62 ans que le PDCI existe. Et a eu à bâtir ce pays. Pour la première fois, une personnalité de votre rang arrive dans ce village de Saïoua. Que Dieu soit loué. Votre seule présence accompagné de votre épouse, me suffit largement. Cette présence véhicule des messages qu'aucune parole ne saurait dire. Et la présence de cette population ivoirienne est le présent que cette population faite de toutes les ethnies de ce pays vivant à Yocolo vous fait. A l'image de cette population composite, le PDCI reprendra à construire une Cote d'Ivoire balafrée, défigurée, pillée, en guerre par la Refondation. Vous avez ici M. le président, les Bétés de Saïoua. Leurs chefs sont assis sous les bâches. Qui a dit que le PDCI-RDA n'existe pas dans le pays Bété? Vous étiez hier à Gagnoa, Soubré, aujourd'hui, (NDL : hier) à Saioua et Issia. Le PDCI y est représenté. Oui, des promesses fallacieuses qui ont été faites par les Refondateurs ont eu à emporter des feuilles mortes, beaucoup de feuilles mortes. On leur a promis d'acheter leur cacao et leur café à 3000 f le kilo, on leur a promis l'école gratuite pour leurs enfants, on leur a promis l'Assurance maladie universelle, on leur a promis monts et merveilles. Mais en lieu et place de toutes ces promesses, c'est la misère, l'enrichissement illicite, le vol, le pillage de l'Etat , l'injustice, les dénis de justice, la haine. Le peuple Bété est un peuple épris essentiellement de justice. Il se rend compte aujourd'hui avoir été abusé. Aucune promesse n'a été tenue. Tous ceux qui m'ont précédé à cette tribune ont eu à traduire le regret sincère que nous notons dans tous les campements. Ils ont été trompés, abusés, c'était le miroir aux alouettes. Force est de reconnaître que la réalité et la vérité ne se trouvent que du côté du PDCI. Qui, pendant 40 ans, a eu à bâtir ce pays après l'avoir libéré. Ceux qui aujourd'hui crachent dans la soupe, qui les a nourris, n'ont de valeur réelle que ce qu'ils ont obtenu du PDCI. Tous sont issus de la véritable école gratuite du PDCI. Tous hier boursiers de l'Etat. Bourses qui ont permis aux enfants de pauvres que nous sommes d'aller là où notre intelligence nous a permis d'aller. Ils devraient au moins savoir qu'ils doivent au PDCI ce qu'ils sont. Ils doivent reconnaître que depuis qu'ils sont là, la Côte d'Ivoire ne fait que saigner, pleurer, mourir, s'appauvrir, s'affamer. M. le Président, vous voyez, le peuple vous attend. Je ne dirais pas comme ailleurs que le pari est déjà gagné. Quand on a surtout la confiance que vous avez investie en ma modeste personne, en me confiant votre campagne, la bataille est à mener. Elle sera rude. Elle sera d'autant plus rude que le peuple a faim. Pour la première fois, j'arrive à Saïoua, et je vois des parents qui, en venant me voir, n'ont qu'un seul mot à la bouche, '' on a faim''. Oui, M. le Président, ces villageois que vous voyez ont faim. Et c'est ce que veulent exploiter ces nouveaux riches. Distribuer l'argent à ceux qui ont faim. Eux qui n'ont rien fait de positif depuis huit ans. Aujourd'hui, ils pensent qu'avec un sac de riz, ils peuvent se faire un électorat. Nous lutterons avec les moyens que vous nous donnerez. Les armes de la vérité. La promesse d'un véritable monde de bonheur, mais qui sera bâti par la sueur et non le sang des ivoiriens. M. le président, du nord au sud, de l'est à l'ouest en passant par le centre, la Côte d'Ivoire vous attend avec le PDCI. Nous vous accompagnerons dans cette bataille noble. Vous pouvez compter sur vos soldats du PDCI. () "

Propos recueillis par YMA
Envoyé spécial à Saioua

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