En tournée depuis dimanche dernier, dans le département de Tiébissou, la Première dame de Côte d'Ivoire a expliqué les sources de la guerre qu'a vécue la Côte d'Ivoire, au lendemain de l'attaque du 19 septembre 2002, au peuple nanafouè dudit département. Particulièrement à ceux de Taki-Salékro, village situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de préfecture. Pour elle, c'est la conquête du pouvoir d'Etat par la force qui a engendré la guerre dans le pays. Et non le Président Laurent Gbagbo, comme le font croire certains responsables politiques. S'exprimant en langue locale, Mme Simone Ehivet Gbagbo a indiqué que la seule condition pour rétablir la paix, est l'adoption de la démocratie et l'application de la Constitution, comme règle de conduite. Etant donné qu'il existe une multitude d'ethnies et une diversité culturelle en Côte d'Ivoire. Elle n'a pas manqué de saluer les mérites du père de la nation feu Félix Houphouet-Boigny. Des sillons déjà tracés que capitalise son époux. Laurent Gbagbo nous invite à l'union, à la cohésion sociale et à l'entente. Si nous suivons cette voie, il n'y aura pas de guerre, fait-elle savoir. C'est pourquoi, elle a exhorté ses hôtes à s'impliquer davantage dans le processus de paix pour que les Ivoiriens puissent aller aux élections. Partant, elle les a invités à se faire inscrire sur les listes électorales afin de pouvoir s'exprimer lors des scrutins. Avant l'étape de Taki-Salékro, l'illustre hôte a été d'abord accueillie à Bomizambo, village de feu Germain Coffi Gadeau. Après avoir salué la famille de ce dernier et la chefferie du village, elle a ensuite été reçue dans la liesse populaire à Molonou, nouveau chef-lieu de sous-préfecture. Là, elle y a délivré le même message. A savoir, l'appel à l'union et à l'entente, la nécessité des élections et les bienfaits de la politique de décentralisation menée par SEM. Laurent Gbagbo. Sans toutefois oublier d'inviter les uns et les autres à utiliser la voie des urnes, comme mode d'accès au pouvoir.
Koffi Kouamé
Correspondant régional