dimanche 4 mai 2008 par Le Repère

J'ai voulu suivre ce voyage du couple présidentiel du Pdci-rda de Toumodi à Sinfra pour savoir quel était l'état de la manifestation de la démocratie dans notre pays ? Ou bien quel pouvait être le niveau de l'accueil d'un visiteur de haut rang tel que le Président du Pdci-rda, ancien Président de la République et chef de l'opposition politique ivoirienne. De Toumodi où il a fait une escale de courtoisie à Kokumbo ; et à Oumé où il a successivement animé deux meetings; à Diégonéfla où il a été obligé par les militants de cette contrée à faire une escale forcée. Le cortège du patron du PDCI-RDA est arrivé à Gagnoa sous une pluie battante. Je l'y avais devancé avec deux membres de la direction du parti, messieurs Maurice KAkOU GUIKAHUE et Mathias N'GOAN AKA. A notre arrivée dans cette ville, l'ambiance était très festive au regard du bouillonnement, de l'effervescence dans la principale rue commerciale sur laquelle se trouve la maison du PDCI-RDA de la ville. Sous cette pluie battante, le Président du PDCI-RDA a fait son entrée, sourire aux lèvres pour montrer qu'il était chez lui à Gagnoa, en Côte d'Ivoire. Où aucun Ivoirien ne peut être étranger dans aucune ville, ni département, ni région. A cause de la forte pluie et du temps avancé, tout le cérémonial prévu a été écourté. Pour mettre le cap sur le canton Yacolo, dans le village de Yacolidabouao ; là, encore, la pluie nous a précédés pour annoncer le bonheur des Ivoiriens d'accueillir l'homme d'Etat tel que sa visite a été qualifiée par le maître des lieux, le digne fils du terroir, ZADI KESSY "GBELIA". Malgré notre arrivée tardive et sous une pluie encore battante, la population villageoise est restée à attendre son hôte de marque. L'accueil fut non seulement digne de l'hôte mais il fut réalisé dans la pure tradition Bété. Comme nos parents savent le faire quand ils sont heureux et contents de recevoir. Le couple présidentiel du PDCI-RDA passa une nuit apaisée et douce chez les ZADI BOTTEY sans une armada d'hommes armés. Et rien ne s'est passé car il n'y a pas de sang versé d'un Ivoirien qui le poursuit. Le couple passa une nuit tranquille. Il avait pour anges gardiens les mémoires des ancêtres de la Nawa, de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, de SERY KORE, de ZADI BOTTEY René, de Charles BAUZA DONWAHI et de tous les pionniers du PDCI-RDA de la grande région Bété. Le lendemain, nous nous rendîmes à Soubré, l'étape tant attendue de la cité de la Nawa. Sur la place Charles BOZA DONWAHI, c'est l'incroyable, c'est l'inimaginable qui s'est produit : une foule innombrable. Combien étaient-ils ? Je ne saurais les dénombrer. Aucun chiffre ne peut être avancé tellement la foule était compacte. Du jamais vu de mémoire de jeune militant du PDCI RDA! Du jamais vécu dans la position d'un parti ivoirien dans l'opposition politique ! Henri KONAN BEDIE est reçu comme un messie, comme un sauveur. Comme celui que le peuple de la Nawa attendait et qui a tardé à venir vers lui. Les 26 et 27 avril 2008 resteront, j'en suis sûr et convaincu, deux dates mémorables dans l'esprit du chef du Pdci-rda, dans l'opposition politique. Lui qui a connu tant de choses dans sa vie politique ! A Issia, à Saïoua et à Sinfra, ce fut le même accueil, le même délire, la même joie d'un peuple désabusé par tant d'années de mensonges, de souffrances, d'illusions, de désolations et de méchancetés gratuites. En politique comme en toute chose, en toute action humaine ; un citoyen compte toujours sur sa famille, sa tribu, son village, sa ville natale, sa région pour mieux se promouvoir. Il s'appuie sur ses compatriotes pour s'ouvrir aux autres et grossir le nombre de ses admirateurs et de ses partisans. Ce n'est pas condamnable quand cela est fait dans l'art des choses et dans le respect des autres. Pour y arriver, ce citoyen bien ou mal intentionné peut user de plusieurs procédés soit par son savoir-faire, soit par le mensonge ou soit par le fusil sur la tempe de ces derniers. A l'aube du multipartisme, les populations ivoiriennes et en particulier celles des régions que nous venons triomphalement de visiter, des mensonges ont été distillées dans toutes ces contrées contre le PDCI-RDA, parti libérateur des Ivoiriens du joug colonial et bâtisseur de la Côte d'Ivoire moderne. Ces nouveaux hommes politiques ont fait croire à nos parents qu'ils avaient le savoir faire politique et qu'avec eux au pouvoir d'Etat, les Ivoiriens allaient connaître un mieux-être sans précédent, sans cherté de la vie, sans désolation, sans sang versé pour un oui ou pour un non. Que tout allait être rose et que l'Ivoirien serait dans un bonheur totalement partagé. Qu'ils oublieraient les fondateurs de la modernité en Côte d'Ivoire. Ils ont, pour ce faire, utilisé les méthodes les plus sordides, les plus dangereuses que celles des armes. Ils ont embrigadé nos parents et réveillé des rancoeurs. Ils ont abusé des Ivoiriens qui avaient soif de changement et d'alternance démocratique. Ils les ont instrumentalisés contre les militants du PDCI-RDA qu'ils soient du pays ou bien venus d'autres régions. Ils ont poussé des régions entières à renier leurs cadres bienfaiteurs parce qu'ils sont militants du PDCI-RDA. Ils ont diabolisé le PDCI-RDA et ses dirigeants dans leurs meetings, conférences de presse et réunions politiques. Ils ont produit des journaux à injures et à jeter l'opprobre sur tous ceux qui incarnaient les institutions de la République tant vantée par eux, aujourd'hui. Ils ont organisé des marches de protestation contre les différents régimes du PDCI-RDA de 1990 à 1999. En promettant de mieux faire que le parti fondateur de la Côte d'Ivoire moderne. Dix huit (18) années de mensonges, d'illusions, de violences gratuites et d'ostracismes politiques ; huit (8) années seulement d'exercice de pouvoir d'Etat ; et, la vérité vient de les rattraper en dévoilant leur visage hideux de mythomanes véreux. Et ce sera sans appel car tous les Ivoiriens sont fatigués de leurs mensonges, de leurs promesses non tenues et de leur réel manque de savoir faire politique. A travers ce que je viens de vivre lors du grand et triomphal périple du Président du PDCI-RDA au Centre Ouest et au Sud Ouest de la Côte d'Ivoire ; je suis à l'aise pour conclure que si les croyances en diverses religions se manifestent convenablement et sans difficultés dans nos régions. Où les chrétiens vont dans leurs temples et églises les dimanches et les musulmans dans leurs moquées les vendredis. Où les mosquées et les églises cohabitent sans qu'il y ait des heurts ; la démocratie multipartite triomphera des politiciens mal instruits de leurs faits et incapables de faire valoir leurs idées sans violences et sans contraintes. Le temps de la "vraie" démocratie est arrivé de faire séparer l'ivraie du bon grain ; du mauvais démocrate du bon démocrate ; du dictateur du démocrate, du tyran du républicain. Aidons les Ivoiriens à bouter dehors hors du champ politique tous les brigands et gangsters politiques et à choisir librement leurs dirigeants aux prochaines élections générales sans obstacles afin qu'une fois pour toute, l'on sache définitivement qui est qui. Et qui fait croire au faux dans ce pays. A Gagnoa, à Soubré, à Issia, et à Saïoua, les militants du PDCI-RDA, ceux du FPI et des autres partis politiques peuvent cohabiter sans qu'il y ait des manifestations de violence des uns contre les autres. Cela est aussi possible pendant les élections où le droit de vote est un droit inaliénable pour tout citoyen d'exprimer sa voix. Et chaque Ivoirien doit l'exprimer où qu'il se trouve sans en être empêché. Un citoyen longtemps opprimé lorsqu'il a l'occasion de manifester sa volonté, il l'exprime telle que nous venons de le vivre lors du périple triomphal du Chef du PDCI-RDA dans ces zones. Soyons tous des démocrates pour laisser triompher la démocratie et l'enraciner dans nos peuples et dans nos faits et gestes politiques pour une Côte d'Ivoire libérée de toutes oppressions, de toutes belligérances vraies ou fictives pour engendrer des Ivoiriens libres de leur choix politique sans coloration tribale et ethnique. Gagnoa, Soubré, Issia et Saïoua viennent de donner l'exemple. Que cet exemple fasse réfléchir tous ceux qui vantent la démocratie et se plaisent dans la contrainte et l'oppression politique à base tribale et ethnique ! Ce sont les leçons que je tire du beau et triomphal périple que vient d'effectuer le Président du PDCI-RDA, SEM Henri KONAN BEDIE pour booster la démocratie dans notre grand pays. Afin que vive cette Démocratie apaisée en Côte d'Ivoire et pour toujours !

Ange DAGARET DASSAUD
angedagaret@yahoo.fr

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