Le président de l'UNG et son équipe ont bouclé jeudi leur tournée de deux semaines à Daloa.
Mobilisation exceptionnelle pour la dernière grand'messe de la tournée entreprise par l'Union des nouvelles générations dans le Haut-Sassandra depuis le 21 avril. A Gadouan mercredi puis à Zaïbo, jeudi, le président du parti a animé des meetings suivis de causeries avec les populations. Dans chacune de ces sous-préfectures, l'accueil de la délégation de l'UNG a été particulièrement chaleureux, contraignant même Stéphane Kipré à prendre un bain de jouvence avant de rejoindre la tribune officielle. Chefs traditionnels, jeunes, femmes et hommes n'ont pas boudé l'arrivée du fils de Guéya sur leur terre. Par des chants et danses, prestation de masques y compris, les populations de Gadouan et Zaïbo ont marqué leur adhésion aux principes de l'UNG. Ils étaient plus d'un millier dans chacune des deux localités à prendre d'assaut l'espace aménagé (terrain de l'école primaire aux deux étapes) pour écouter leur visiteur. Monsieur le président de l'UNG, nous sommes de votre côté. La population de Zaïbo vous soutient. Sachez que l'UNG représente pour nous un flambeau que nous devons porter loin dans tous les campements reculés, a déclaré avant tout propos, Rodrigue Zigui Keipo, président de la jeunesse de Zaïbo. Après lui, Gilbert Blé Fallet, responsable local de l'UNG est venu corroborer les faits. En quelques mois de travail sur le terrain, le parti peut se vanter d'avoir des militants convaincus et engagés. Nous avons deux sections, deux bases, et trois cellules. D'autres sont en gestation, a-t-il affirmé, d'un ton ferme. Pour lui, la tâche bien que difficile a été rendue possible à cause de la misère dans laquelle croupissent les villageois abandonnés à leur sort par les élus locaux. Manque d'eau potable, d'électricité, de maternité et d'école dans la plupart des villages de la sous-préfecture de Zaïbo plantée en pleine zone de confiance et dont les habitants se sont vus dépouillés et martyrisés par les ex-rebelles. Or, les objectifs de l'UNG rencontrent l'adhésion des populations en quête de bien-être. La guerre est finie. Séchez vos larmes. Aujourd'hui, nous devons reprendre le développement, a déclaré Stéphane Kipré qui a promis offrir des bottes, machettes, semences et herbicides aux paysans afin qu'ils arrivent à se prendre en charge.
Stéphane Kipré prêche le message du développement
Un bon développement ne pouvant se faire dans un climat conflictuel, le numéro un de l'UNG a souhaité que les élections, préalable à la paix dans le pays, se tiennent effectivement en 2008. Les élections seront le point de départ du développement de la Côte d'Ivoire, a-t-il expliqué aux populations de Gadouan et Zaïbo. Ainsi, pour la présidentielle à venir, son parti, a-t-il insisté, soutiendra celui qui a le plus contribué au retour de la paix. Le nom de celui-ci sera connu au sortir de la convention prochaine du parti. Cependant, en ce qui concerne les postes électifs locaux, l'UNG entend présenter ses propres éléments. Car, pour Stéphane Kipré, si les régions ne sont pas développés à ce jour, c'est la faute aux conseils généraux, maires et députés et non la faute au président de la République qui lui, a bien rempli sa mission. Dans le but de reprendre le développement de la Côte d'Ivoire interrompu avec la guerre, Stéphane Kipré et sa délégation sont prêts à braver toutes les intempéries pour aller vers les populations et parcourir les villages.
Michelle Topé
Envoyée spéciale