mardi 6 mai 2008 par Fraternité Matin

Les lampions se sont éteints le samedi 3 mai, sur l'édition 2008 du popo carnaval de Bonoua. L'incinération de sa majesté, le roi Popo, a marqué symboliquement la fin de la grande fête culturelle du peuple Abouré. De ses cendres, renaîtra, comme le phénix, le popo en sa version 2009. C'est le gigantesque défilé du samedi 3 mai qui a fait la synthèse de l'évènement. Qui a, 12 jours durant, mobilisé sur le sol Abouré-Ehivet, des milliers de festivaliers. Un défilé coloré qui a permis aux visiteurs et hôtes de marque du jour, d'apprécier ce que Bonoua recèle de richesses culturelles, économiques et sociales. La mobilisation de la population locale, des visiteurs internes et touristes, a donné tout son éclat à l'événement. L'édition 2008 a annoncé, en effet, le retour, même s'il reste timide, des visiteurs étrangers. Les silhouettes d'Européens qui, depuis un moment, avaient disparu du décor, sont réapparues dans la ville, à la grande satisfaction des populations et des organisateurs. L'objectif du brassage culturel a mobilisé, pour le défilé, de nombreux groupes sociaux de même que certaines communautés. Ce qui a fondé la vision commune du commissaire général, M. Hoba Jean et du représentant du grand médiateur, M. Kokora N'goli. Tous deux ont reconnu l'impact national et désormais international de la manifestation. La foire commerciale, les journées spéciales dédiées au troisième âge ont, par ailleurs, tenu leurs promesses de mobilisation et d'intérêt. Pour une année, Mlle Marcelline Moulo, l'Awoulaba et M. Bernard Kocogni, l'Ebè , vont symboliser à Bonoua la beauté au féminin et au masculin, selon les canons culturels Akan. C'est par le dîner-gala masqué que le popo 2008 a effectivement fermé ses portes pour annoncer, à l'aube, les préparatifs de l'édition 2009.




Arsene Kanga
Correspondant régional

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