mardi 6 mai 2008 par Fraternité Matin

A Boundiali où Affi a animé, le dimanche 4 mai, son meeting de clôture de 8 jours dans le département, les Boundialika ne se sont pas bousculés aux portes du FPI, le parti du Président Laurent Gbagbo. Avec le soutien amical et cordial de Seydou Diabagaté (délégué de l'ANCI), Sylla Hamed (fédéral de l'UDCY), Coulibaly Oumar (délégué du PDCI RDA), des chefs religieux musulmans et des chefs de terre et de village, Affi N'Guessan a décidé d'enseigner le réalisme politique avant de les inviter à choisir comme le ferait une jeune fille attendant l'élu de son c?ur. L'élu du c?ur pour cette fille, a imagé l'ex-Premier ministre de Gbagbo, c'est celui qui peut la rendre heureuse et rendre ses parents aussi heureux. Pour l'heure, a souligné Affi N'Guessan, Laurent Gbagbo et le FPI sont les meilleurs garçons qui peuvent épouser Boundiali et le rendre riche. Pour le FPI et Laurent Gbagbo donc, Affi N'Guessan était à Boundiali pour faire de la politique et surtout faire comprendre aux populations ce qu'est la politique. Très souvent, a-t-il expliqué, nos parents ne comprennent pas bien ce que c'est que la politique. C'est pourquoi ils font des choix erronés, malheureux. Faire de la politique, c'est s'occuper des affaires de son pays, de son département, de son village : comment travailler pour le pays, pour son département. C'est-à-dire faire en sorte que nous puissions obtenir ce qui nous manque.
Qu'est-ce qui manque à Boundiali? C'est d'abord la mévente du coton et de l'anacarde. Et, comme il l'a fait en organisant la filière café-cacao pour permettre aux planteurs de ne plus être les man?uvres de l'Etat comme par le passé, Laurent Gbagbo a créé l'Autorité de régulation coton anacarde (ARECA), qui n'a malheureusement pas fonctionné comme il se devait à cause de la crise. Conséquences: Vous vous retrouvez tout seuls face aux acheteurs, aux nombreux barrages dressés par les Forces nouvelles. C'est pour cela que les prix sont tombés si bas. La fin de la crise va se traduire automatiquement par l'amélioration des prix du coton et de l'anacarde. Je vous garantis donc que si Gbagbo est élu, le coton et l'anacarde seront encadrés et les prix seront rémunérateurs. Nous mettrons en place une caisse qui permettra de stabiliser les prix. Les choses vont changer. Autres problèmes soulevés par Affi N'Guessan pendant sa visite et ses meetings dans 40 villages: Boundiali souffre de ses infrastructures scolaires, sanitaires, routières, du manque d'eau, d'infirmiers, d'instituteurs C'est une situation inacceptable et injuste que refuse le président du FPI. Nous avons appris que depuis l'indépendance, il y a seulement 4 villages qui ont été électrifiés dans la sous-préfecture. C'est inacceptable ! Et Affi N'Guessan de dénoncer cette injustice dans la répartition de la richesse nationale. S'il n'y a rien dans ces villages, c'est parce que l'argent de l'Etat n'y arrive pas. Mais où va cet argent ? Il est reversé dans d'autres régions alors qu'il n'y a rien ici. Cette injustice, Gbagbo va la réparer, a-t-il promis aux Boundialika.




Martial Niangoran
Correspondant Régional

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