mardi 6 mai 2008 par Afrique Matin

Après l'aide de camp, le colonel Logbo remplacé par le capitaine Dua Kouassi Norbert, le 8 avril dernier, le vent continue de souffler sur le palais présidentiel. Allou Eugène, incontournable chef du protocole d'Etat nommé en 2002, en remplacement de M. Paul Ayoma, vient d'être remercié par le Président Gbagbo qui le nomme ambassadeur au Cameroun. Il y remplacera son prédécesseur au protocole d'Etat, M. Paul Ayoma qui lui, pourrait déposer ses valises diplomatiques en Espagne. A la place de M. Eugène Allou, M. Koné Boubacar, précédemment en poste d'ambassadeur en Afrique du Sud et qui demeure un illustre inconnu de la scène politique ivoirienne.
Avec le départ de SEM Allou Eugène, l'on se demande le pourquoi du coup de balai dans l'entourage du Président.
Pour ceux qui arpentent régulièrement les couloirs de la Présidence de la République, ces départs seraient motivés par des actes de leurs auteurs et qui pourraient porter ombrage au Chef de l'Etat.
Mais au-delà du Palais, indiquent certaines indiscerétions le Chef de l'Etat frappera tous ceux dont les agissements repréhensibles jusque-là non sanctionnés, donneraient l'impression que la Côte d'Ivoire est dans une sorte d'impunité. Autrement, le Président Laurent Gbagbo a promis en privé de sanctionner d'abord autour de lui pour se donner les raisons de ne pas avoir pitié par la suite. Ainsi donc, après le colonel Logbo et l'ambassadeur Eugène Allou, des personnalités comme Kuyo Téa Narcisse, chef de cabinet, pourraient aller à d'autres fonctions. Aussi, les chargés de missions qui ont commis quelques gaffes, vont-ils tomber ainsi de hauts responsables de renseignement militaire et de la sécurité, qui auront trahi d'une façon ou d'une autre. Et donc bien avant les élections, d'autres dérailleurs tomberont au palais. Civils comme militaires. Les personnalités citées dans les affaires sales comme les déchets toxiques. Qu'elles soient Marcel Gossio, Djédji Amondji ou Gnamien Konan, s'ils sont coupables. Les auteurs de détournements dans le café-cacao, tomberont. C'est ainsi que les Lucien Tapé Do de la Bourse café-cacao, Henri Amouzou de FDPCC et autres dirigeants de la filière café-cacao, retourneront au champ si les accusations portées contre eux, sont irréfutables. Peu importe le parti, la religion ou l'âge. Ceux qui salissent la République payeront ainsi le prix de leur dérapage parce que Laurent Gbagbo ne veut donner de prétexte à ses adversaires de lui trouver un seul pou dans les cheveux avant la prochaine présidentielle.
Anghui Emile

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