La 3ème édition de l'animation culturelle et le développement de la ville de Bongouanou, AREVBO, dénommée AREVBO 2008 démarre demain. Cette manifestation, à l'instar de Paquinou fêtée par le peuple baoulé, est organisée chaque année par l'Association des ressortissants de la ville de Bongouanou (AREVBO) dont le colonel Gilbert Amalaman est le président.
AREVBO est une fête de retrouvailles entre les fils et filles de la ville de Bongouanou, toutes tendances politiques et religieuses confondues. C'est également l'occasion pour les enfants de Bongouanou de réfléchir sur l'avenir de leur ville. Elle est faite d'activités socio-culturelles, d'échanges entre les cadres et leurs parents, de conférences et de sport. Il y aura, pour l'édition 2008, un cross populaire, des jeux d'awalé, du maracana et une démonstration de la danse n'dolo, exécutée par les femmes. Le jour de la Pentecôte, l'association invitera la population à une messe d'action de grâce pour remercier Dieu pour tout ce qu'il fait pour les membres de l'association. Nous demandons à tous les fils et filles de la ville de Bongouanou de venir massivement, comme pour les précédentes éditions de l'AREVBO, prendre une part active aux festivités de cette année parce qu'il s'agit là encore d'une autre occasion de réfléchir sur le futur de notre ville?, a indiqué le colonel Gilbert Amalaman. Et le thème retenu cette année est : type, rôle et fonction des collectivités locales décentralisées?. Il sera développé par M. Gogoné Bi, administrateur civil, directeur de la Tutelle administrative à la direction générale de la décentralisation et du développement local.
Le parrain de l'AREVBO 2008 est le Général Edouard Tiapé Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie nationale.
Le clou de l'AREVBO 2008 sera, sûrement, le dîner gala qui aura lieu à l'hôtel du 28 janvier de Bongouanou. Il permettra de récompenser tous les fils et filles, les cadres qui auront été les meilleurs dans leur domaine d'activité et ceux qui se seront distingués pour la cause de leur association.
Robert Krassault