Le toilettage des résolutions de Grand-Bassam sur les tracasseries routières vient de rayer le ticket unique à traverse des nouvelles mesures de lutte contre le racket. L'usage de ce document n'est plus impératif, mais facultatif. Ainsi ceux qui voudront l'utiliser le feront sans la caution de l'Etat. Ces précisions ont été apportées, mardi, par Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routière de Côte d'Ivoire (Cngrci). Cette résolution est sortie de la réunion de lundi qui a réunie le chef d'état-major des Forces armées nationales, Philippe Mangou, le commandant du Cecos, celui de la gendarmerie, le DG de la police, le commandant des douanes, les opérateurs économiques, le Conseil économique et social et la société civile. Mangou à travers cette rencontre, entend mettre un terme à l'usage du ticket unique?, a laissé entendre Touré Adama. Mis en vigueur en mars 2006, le ticket unique aurait montré son incapacité à atténuer le phénomène du racket. Outre cette mesure, le toilettage des résolutions de Grand-Bassam sur les tracasseries routières à sorti quatre points clés. Il s'agit de la sensibilisation des Fds sur l'application desdites résolutions et de leur mise en exécution. Il a été également demandé la mise en ?uvre des mesures de coercition et proposé une phase d'évaluation. Parmi les points nouveaux, les forces de l'ordre devront désormais afficher leurs matricules sur leurs uniformes à partir de juin. Le corridor de Toumodi, jugé acerbe au racket a été également supprimé. De même, il a été demandé à la police de s'occuper de la surveillance des villes et à la gendarmerie de retourner à la campagne. Plus de barrages de la gendarmerie en ville. Aussi, la circulation sera désormais régulée par l'Unité de régulation de la circulation (Urc).
Raphaël Tanoh (Stagiaire)