Ce que je veux dire aux ivoiriens, c'est que nous avons pris des engagements que nous avons tenus. Il ne sert à rien de vouloir donner l'impression qu'il y'a une incapacité ou une mauvaise volonté d'avancer. Ça n'existe pas. Les militaires se sont assis et de façon technique, ils ont sorti un chronogramme pour le regroupement qui a commencé le 2 mai. Mais il y'a d'autres dates. Et Seguela ne pouvait pas faire le 2 mai, parce qu'il n'était pas programmer pour cette date là. Ils ont programmé Seguela le vendredi. Le vendredi, nous irons à Seguela pour constater que le regroupement s'opère. Il faut, à mon avis, dépassionner le débat. Parce que depuis plusieurs années, on a parlé du désarmement, du regroupement.il faut dépassionner le débat. Pour moi, ce qui était important et qui est fondamental dans la notion de désarment, c'est ce que nous sommes en tarin de faire. La visite du Chef de l'Etat au nord. La visite de Affi N'Guessan à Korhogo à Seguela sans qu'il n'y ait eu aucun incident. Vous comprendrez déjà que psychologiquement, le travail en ce qui concerne le désarment a été fait. Et c'est cela qui est important. Parce que s'agissant de la question du désarmement, on n'a pas besoin d'avoir des armes pour tuer. Les récentes élections au Kenya ont bien montré qu'on n'avait pas besoin d'avoir des kalachnikov pour aller à 2000 morts. Il faut se décrisper quand on parle du désarmement. Il faut dépassionner le débat du désarment. Il y'a des étapes dans le désarmement qui doivent être accomplis. On commence par le regroupement. Est-ce que cela a commencé? Effectivement cela a commencé le 2 mai où 1000 éléments ont été regroupés et démobilisés. Je ne veux pas faire de polémique sur la durée du désarmement. Si le général Mangou me dit que cela est possible dans deux mois, moi je suis partant.
Retranscrit par Thiery Latt (Stagiaire)