lundi 19 mai 2008 par Fraternité Matin

De nombreux parents, amis et connaissances, unis dans la douleur, ont accompagné samedi en fin de matinée Koukougnon Bréka Nazaire à sa dernière demeure. A Brihi, son village natal dans la sous-préfecture de Bayota, département de Gagnoa. Dans leurs oraisons, Amos Béonaho et Josette Barry, respectivement président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) et présidente de la Maison de la presse d'Abidjan (MPA) ont salué en Nazaire Bréka le sens élevé du devoir et son goût du beau et du travail bien fait. C'était un homme du beau et de devoir pour qui tout était possible. Dans les situations les plus difficiles, il avait toujours en coin son sourire légendaire et disait : la situation est gérée , dira Amos Béonaho. Avant d'ajouter que Nazaire était également un exemple de réussite sociale dans un milieu de la presse où la pauvreté est la chose la mieux partagée. Il a pu, à la différence de nombre de journalistes, acquérir des biens divers dont sa maison de la Riviera Palmeraie avec l'intérieur garni de marbre. Chers parents de Nazaire, soyez fiers de votre fils car il a vécu utile. Chers enfants de Nazaire, soyez fiers de votre père. Chère veuve de Nazaire, soyez fière de votre époux. C'est pourquoi, j'invite chacun de nous à entretenir l'amour, la fraternité. Aimons-nous les uns, les autres. Chers parents de Nazaire, entretenez l'amour autour de son héritage, autour de ses enfants , a recommandé le président de l'UNJCI. Josette Barry a fait le mea-culpa de la famille de la presse, famille au service de laquelle Nazaire Bréka est resté jusqu'à sa chute au terme du dernier salon des médias à l'Ivoire. Homme nonchalant mais ferme dans ses décisions, Nazaire était la cheville ouvrière de nos activités , a dit Josette Barry. Ces oraisons ont été précédées de la messe de requiem célébrée dans la cour familiale par le clergé de la paroisse de Bayota. S'inspirant de l'évangile de St Jean, les célébrants ont exhorté les fidèles et les hommes en général à s'apprêter à aller à la rencontre du Seigneur car nul ne sait le jour et l'heure de son arrivée. Il faut, dès lors, cultiver les vertus de l'Eglise, à savoir la fidélité à la parole de Dieu, la culture de l'amour, de la tolérance, du pardon et du partage. Des prières ont été dites pour le repos de l'âme de notre confrère qui quitte cette terre trop tôt (45 ans), comme l'a fait remarquer le célébrant principal de la messe, alors qu'il bouillonnait encore de rêves et d'ambitions. Nazaire Bréka laisse derrière lui trois orphelins, une veuve, des parents et amis inconsolables. Le ministre de la Communication était représenté à la cérémonie par son Conseiller technique Mama Fofana.




Abel Doualy
envoyé spécial

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