jeudi 29 mai 2008 par L'intelligent d'Abidjan

Action pour la protection des droits de l'homme (APDH) n'a pas attendu longtemps pour donner sa position à l'appel lancé par la commissaire adjointe de l'Onu chargée des droits de l'homme au gouvernement ivoirien, lui demandant d'amender la loi d'amnistie d'avril 2007 2007. Ce mouvement, par la voix de son président Hervé Gouamené, s'est réjoui le mercredi 28 mai 2008 de cette proposition de l'ONU. Nous félicitons Mme Khan d'avoir eu le courage de dénoncer la loi d'amnistie de 2007. Comme elle a fait remarquer, cette loi est véritablement en contradiction avec le droit international humanitaire parce que ce dernier dit clairement que certains crimes et violences ne peuvent être couverts par une loi d'amnistie nationale. Donc, il faut que cette loi soit forcement adaptée au droit international humanitaire", a indiqué Hervé Gouamené. Selon lui, les auteurs des graves violations des droits de l'homme doivent être sanctionnés et comparaître devant la cour pénale internationale pour répondre de leurs crimes. Et cela parce que la Côte d'Ivoire a signé la convention qui utilise le droit international humanitaire. "Donc, la Côte d'Ivoire ne peut pas violer cette convention par une quelconque loi d'amnistie", a t-il souligné. Notons que la commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme Wa Khan a animé une conférence de presse le mardi 27 mai 2008 au siège de l'Onuci, au cours de laquelle elle a fait cette proposition. Lors de cette même rencontre, elle a regretté que son voyage ait été fait à un moment où le Président de la République était en déplacement. Elle a également salué les avancées enregistrées par l'Accord de Ouagadougou.

T..A.B

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