jeudi 29 mai 2008 par Notre Voie

Nous avons pris bonne note de tous les griefs que vous avez formulés. Nous allons rendre compte à la direction et trouverons des solutions aux problèmes posés?.
C'est par ces mots empreints de sagesse que le ministre chargé de la Lutte contre le vih/sida, Mme Christine Adjobi, a réussi à faire baisser la tension, mardi dernier au foyer polyvalent de Marcory où elle rencontrait les femmes militantes du FPI. A la tête d'une délégation de la direction de l'OFFPI, Mme Adjobi a usé de tact et de diplomatie pour faire comprendre à ses camarades de la base que leurs préoccupations sont légitimes mais que celles-ci n'auront de réponses appropriées qu'avec le retour de la paix. Le FPI a été élu sur la base d'un programme de gouvernement qu'il a dû abandonner pour gérer la guerre. Nous sommes conscients que la paupérisation a beaucoup augmenté, mais, comme on dit, on ne peut pas rester dans les magnans pour enlever les magnans. Les problèmes soulevés n'auront de solutions qu'avec la sortie de crise?, a expliqué l'émissaire l'OFFPI, avant de demander pardon à ses s?urs? pour toutes les frustrations subies.
Répondant à des questions liées à la vie du parti, le ministre Adjobi a rassuré que, contrairement à l'impression que certaines militantes se font, l'OFFPI ne sera pas la dernière de la carrosse FPI. L'OFFPI a sa place dans le FPI?, devait-elle lancer.
Les futures élections étaient également au centre du message de la délégation de l'OFFPI. Sur le sujet, Mme Adjobi a invité les femmes à mettre tout en ?uvre pour réélire le président Laurent Gbagbo à la magistrature suprême et à lui donner la majorité des élus (députés, maires, conseillers généraux) pour lui permettre d'appliquer aisément son programme. L'émissaire de l'OFFPI a indiqué qu'au terme de ces élections, le vainqueur pourra gouverner librement le pays.
Avant l'intervention du chef de la délégation, plusieurs militantes ont pris le micro pour exprimer leurs préoccupations. Les femmes ont dénoncé le manque de solidarité au sein du parti. Elles se sont dit négligées et abandonnées face à la misère et en voulaient à certains élus qui ont coupé le contact avec la base.
Dans leur réquisitoire, les militantes de Marcory ont épargné le maire de leur commune, M. Marcellin Akanda Assi, et son épouse Juliette Assi, qui soutiennent activement le parti sur le terrain. Le maire Assi Akanda ne nous a jamais fermé sa porte. Bien au contraire, il nous a toujours soutenues dans nos activités. Il fait beaucoup pour le FPI à Marcory?, a reconnu la fédérale Zou Yolande.
Il faut indiquer que la délégation de l'OFFPI comprenait plusieurs membres, dont Mmes Madeleine Dido, Juliette Assi et Gisèle Sampah.




Junior Dekassan

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