jeudi 29 mai 2008 par Le Patriote

Le rapport 2008 de Amnesty international a été rendu public hier, en Côte d'Ivoire, par la section locale de cette organisation de défense des Droits Humains. A y regarder de près, ce rapport semble ignorer bon nombre des faits produits, dans la période de janvier à décembre 2007, dans notre pays. Ce, malgré leur grande importance. Au cours de leur présentation, les responsables de Amnesty Côte d'Ivoire ont tout évoqué, sauf les grands événements et cas de violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. En effet, comment comprendre qu'Amnesty Internationale, cette grande structure de référence dans le cadre de la défense des Droits Humains, ne fasse pas cas des conséquences désastreuses causées par le scandale des déchets toxiques en Côte d'Ivoire. Surtout en ce qui concerne le droit d'indemnisation des victimes de ce scandale, qui a débuté en 2007, car plusieurs d'entre elles ne cessent de dénoncer le fait qu'elles soient privées de ce droit. A côté des conséquences des déchets toxiques, il y a eu comme sujet majeur en 2007, l'attentat contre l'avion du Premier ministre Guillaume Soro, le 29 juin à Bouaké. Dans cette tentative d'assassinat, le Premier ministre, ses collaborateurs et une dizaine de journalistes qui les accompagnaient ont tous failli perdre la vie. Et quatre personnes sont mortes dans cette attaque. Mais à sa présentation, le rapport de l'organisation internationale n'en fait pas cas. Et les participants à cette cérémonie de présentation n'ont pas manqué de le souligner.

DS

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