samedi 7 juin 2008 par Le Nouveau Réveil

Par un hasard particulièrement heureux, nous nous sommes retrouvé avec l'un des dirigeants les plus éminents et les plus talentueux de notre pays, l'une de ces personnalités qui ont contribué de façon particulièrement efficace mais dans la discrétion à donner à la Côte-d'Ivoire ses titres de noblesse. Si aujourd'hui ceux qui s'acharnent à détruire notre pays peuvent parler de fondamentaux et s'écrier "la Côte-d'Ivoire is back", c'est parce qu'il a existé de tels hommes qui, sans forcément mettre sous le boisseau leurs propres ambitions, avaient une ambition encore plus grande qu'ils mettaient au-dessus de tout : l'ambition pour le développement des structures où ils ont servi mais encore et surtout l'ambition pour le développement et le rayonnement de la Côte-d'Ivoire !
Puisque notre rencontre a eu lieu au cours d'un voyage et que nous avons eu la chance de nous trouver dans la même voiture que cette personnalité, il ne nous a pas été possible de ne pas parler de notre pays depuis ses premiers pas dans le concert des nations jusqu'à sa rétrogradation actuelle, voulue par des refondateurs dépassés par ce qui s'appelle la gestion de la Chose Publique. Nous avons parlé des progrès spectaculaires réalisés par notre pays en égrenant rapidement ce qui a été fait dans les domaines les plus variés :
- Qui ne se souvient qu'au moment des indépendances, le quartier latin de l'Afrique Occidentale Française se trouvait ailleurs que chez nous et qu'aller faire ses études au Sénégal était un motif de légitime fierté ?
Les compagnons de l'Aventure avaient donné le ton en 1946 et dès que nous primes notre destin en main l'Education devint la priorité des priorités pour le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY qui consacra très rapidement 40% de nos ressources à la formation de la jeunesse.
Le quartier latin fut alors très vite transféré à Abidjan et l'Université d'Abidjan devint également très vite un label prisé par tous les pays de la sous région et d'ailleurs.
Les Grandes Ecoles virent le jour et les universités d'Abobo-Adjamé, de bouaké, de Daloa et de Korhogo ne faisaient que confirmer cette grande ambition des dirigeants responsables de notre pays. Parallèlement à l'installation de ces universités et grandes écoles, un accent particulier était mis sur la scolarisation des enfants et tout le monde se souvient du Président BEDIE fournissant gratuitement des ouvrages scolaires et des tenues à certaines régions qui accusaient un retard certain en matière de scolarisation, des filles surtout.
- Il n'est pas besoin d'être nonagénaire ou octogénaire pour se rappeler qu'à l'indépendance, les vrais centres hospitaliers de la Côte-d'Ivoire étaient l'hôpital central au Plateau et l'hôpital annexe à Treichville. Ailleurs, c'était des centres de santé plus ou moins importants selon les villes où ils se trouvaient. Là également, un effort particulier fut entrepris pour doter notre pays de centres hospitaliers dignes de ce nom : CHU de Cocody, CHU de Treichville, CHU de Bouaké et développement des centres hospitaliers régionaux. Qui peut oublier l'ambitieux programme du Président BEDIE visant à doter notre pays d'une infrastructure hospitalière digne de ce nom sur l'ensemble du territoire national ?
Avec l'aide de pays amis dont notamment l'Union Européenne notre pays entreprit de rapprocher les structures de santé des populations et des centres de santé poussèrent comme des champignons. Il s'est trouvé hélas des personnes dont la mission était d'abattre un régime pour "décréter" que les moyens mis à la disposition de la Côte-d'Ivoire s'étaient envolés.
Et pourtant, une fois au pouvoir, ces brocardeurs du régime déchu n'ont eu pour seules activités que l'inauguration des centres de santés construits par le régime PDCI.
Pour le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY comme pour le Président BEDIE, la Côte-d'Ivoire devait constamment rechercher et réaliser l'excellence.
- Nos ports, et particulièrement celui d'Abidjan, étaient parmi les plus modernes et les plus performants de la sous région et de l'Afrique.
- Les équipements dans les domaines les plus divers faisaient palir d'envie et rager de jalousie tous ces pays de la sous région et d'ailleurs qui ont aidé à déstabiliser notre pays : Infrastructures routières, équipements sociaux, structures et organismes de gestion
Partout, la Côte d'Ivoire donnait le ton et les autres pays venaient copier ses merveilleux succès.
Il suffit de rappeler la création du CIC qui deviendra l'OIC, la glorieuse création de la Caisse de Stabilisation, cet outil unique du développement de la Côte-d'Ivoire que la plupart des pays africains, francophones surtout, allaient reproduire chez eux.
Que dire des barrages hydroélectriques, thermiques puis des turbines à gaz qui ont permis notre indépendance énergétique !
On pouvait alors élaborer l'opération araignée pour l'électrification de nos campagnes, ce que les refondateurs exploitent aujourd'hui de façon gauche et malhonnête à des fins politiciennes donnant à croire qu'électrifier un village est un don du christ de Mama.
Ces gens sont incapables de la moindre vérité puisque le mensonge et la manipulation sont leur raison d'être !
Il nous est alors revenu une réflexion de feu Souleymane Siransy TOURE qui nous disait qu'aux conférences internationales sur les équipements et infrastructures routières, les délégations ivoiriennes hésitaient bien souvent à prendre la parole non pas parce qu'elles n'avaient rien à dire, mais parce que leurs interventions étaient en avance de 10 à 20 ans sur celle de leurs homologues des autres pays africains qui naturellement disaient des Ivoiriens qu'ils voulaient se faire passer pour les Blancs de l'Afrique noire !
La Société Ivoirienne de Transport Maritime (SITRAM) n'était-elle pas le fleuron des flottes maritimes de l'Afrique noire ?
Nous savons tous qu'à l'indépendance, les seules routes dont la Côte-d'Ivoire pouvait s'enorgueillir étaient la route Abidjan-Dabou et Abidjan-Abengourou, cette dernière avec ses interminables virages. Aujourd'hui, les infrastructures routières font de la Côte-d'Ivoire un modèle pour l'Afrique tout entière. Il se trouve, pour confirmer cela, que la personnalité dont nous parlions plus haut avait sur elle une carte michelin des infrastructures routières en Afrique.
Nous avons été agréablement surpris, en consultant cette carte, qu'elle faisait état des routes des pays de l'Afrique"blanche" (Egypte, Tunisie, Algérie, Maroc, etc) pour se retrouver aussitôt après en Afrique australe mais uniquement en Afrique du Sud.
Et puis dans le désert du reste de l'Afrique noire, un seul pays, véritable îlot, émerge : la Côte-d'Ivoire !
C'est là que nous nous sommes rendus compte de l'importance et de la beauté de notre réseau routier qui est le seul, en Afrique noire à pouvoir rivaliser avec ceux d'Afrique du Nord et d'Afrique du Sud. On ignorait finalement tout de notre pays et c'est pour cela que nous nous sommes laissé séduire par des marchands d'illusions qui nous ont vendu des miroirs aux alouettes. Nous avions tout chez nous. Le PDCI-RDA grâce au Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY et au Président BEDIE, réalisait des ?uvres titanesques qui donnaient à croire que notre pays appartenait à un continent autre que l'Afrique. N'est-ce pas en raison de la qualité de nos infrastructures dans tous les domaines dont notamment celui de l'information que certains organismes ont quitté d'autres pays africains pour s'installer chez nous ?
Concernant les infrastructures routières, la DMTP permettait l'entretien régulier des pistes villageoises pour le déplacement de nos populations et l'écoulement de nos produits.
Notre éminente personnalité étant du domaine des Travaux Publics et du Génie Civil, elle s'est mise à nous faire part des schémas directeurs de nos villes et à nous présenter les grandes routes qui devaient encore être réalisées pour que de long en large et dans tous les sens on puisse se rendre sans difficulté d'un point à un autre de la Côte-d'Ivoire.
En effet, la plupart de nos routes allant généralement dans un seul sens, à savoir du sud au nord, du sud à l'est et du sud à l'ouest, il fallait très rapidement mettre l'accent sur les routes transversales, priorités du président BEDIE et du gouvernement du Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN. Comme mentionné plus haut, la construction de ces routes transversales aurait non seulement assuré davantage notre sécurité mais aussi permis d'éviter des tours et détours inconsidérés pour parcourir notre pays. Ainsi, ces routes, dont pour certaines d'entre elles les ouvrages d'art étaient achevés, devaient faire de la Côte-d'Ivoire un modèle unique en Afrique noire en matière d'infrastructure routière. La réalisation par ailleurs d'autoroutes et de routes à péage pour garantir l'entretien de ces voies, de même que la construction du métro d'Abidjan devaient faire de la belle Côte-d'Ivoire d'alors un pays moderne, modèle, séduisant et touristique à souhait !
Quand on ajoute à cela le développement des aéroports, dont de façon toute particulière celui d'Abidjan qui devait être un hub immense d'où des compagnies de moyenne envergure devaient relier les pays de la sous région avec leurs flots d'hommes d'affaires et de touristes, on se rend compte que les Ivoiriens, qui jurent aujourd'hui un peu tard à l'instar du corbeau de la fable, ont été totalement crétinisés par le FPI et ont ainsi lâché la proie pour l'ombre et surtout que les ennemis extérieurs de la Côte d'Ivoire étroitement associés aux forces du mal de l'intérieur, ne voulaient pas de cette réussite de la Côte d'Ivoire. Car nous nous rendons bien compte, à travers ce qui précède, que les pattes de l'Eléphant d'Afrique reposaient sur du solide et que les 12 chantiers du pachyderme préludes à l'industrialisation du pays en l'espace d'une génération pouvaient être lancés avec des chances certaines de succès. C'est dire que cette industrialisation en l'espace d'une génération prônée par le Président BEDIE n'était ni un slogan verbeux de campagne, ni un vain mot mais une réalité bien vivante et bien palpable et qu'Abidjan Rotterdam d'Afrique n'était pas un leurre !
Nous sommes loin de ceux qui nous promettaient la lune et les étoiles avec leur café à 2000 et leur cacao à 3000 francs le kilo et les ponts qu'ils construisent en 6 mois !!!
Grande différence entre les gestionnaires responsables et sérieux de la Chose Publique sachant ce que sont un Etat et ses contraintes et les rêveurs mythomanes qui s'imaginent qu'un "village-patrie" peut s'assimiler à un Etat Nation et qu'il suffit d'avoir des muscles pour diriger !
La Côte-d'Ivoire était donc sur la rampe de lancement et l'aube nouvelle née le 07 août 1960 allait devenir très rapidement, sous la conduite de ce dirigeant avisé qu'est le Président BEDIE, une belle journée ensoleillée qui aurait enveloppé l'ensemble des Ivoiriens de son éclatante lumière !
C'est cela que nombre de pays, en Afrique notamment, ne pouvaient accepter.
Comment tolérer que la Côte-d'Ivoire qui allait bénéficier d'une remise annuelle de dette comprise entre 700 et 800 milliards de francs CFA et se voir classée parmi les pays émergents, prenne une telle avance sur les autres ?Il fallait briser ce rêve ambitieux des Ivoiriens et utiliser les chevaux de Troie à l'intérieur du pays pour stopper l'élan de la Côte-d'Ivoire.
Certains pseudo politiciens se disant génies politiques n'ont pas été capables de comprendre cela et ont pensé que l'aide que leur apportaient ces pays et chefs d'Etat se disant leurs "amis ( ?)" l'était pour leurs beaux yeux. Ils étaient ainsi accueillis à bras ouverts chaque fois qu'ils ont suscité un coup d'Etat et que par couardise et lâcheté, ils allaient se réfugier dans l'un de ces pays en particulier qui ne supportait pas notre leadership.
Finalement, le complot international, avec des pantins locaux a triomphé et le régime bâtisseur du PDCI a été renversé. Le peuple de Côte-d'Ivoire a vite découvert, hagard, que ceux là qui clamaient partout et à tout vent qu'ils savaient tout et pouvaient tout n'étaient en réalité que des bricoleurs minables, des nullités ambulantes dont la seule compétence se limite au pillage de nos ressources et de nos richesses et à se remplir les poches. Ils ont tout détruit dans le pays et ont fait de la Côte-d'Ivoire un non Etat. Leur grande réussite a été de faire fuir tous les investisseurs et de créer le chômage partout dans le pays, les entreprises ayant fermé et/ou délocalisé.
De leur propre aveu, 70% de la population crèvent de faim. Nos belles infrastructures ont foutu le camp et ne sont plus que de lointains souvenirs. Qui pouvait penser que la Banque Africaine de Développement, la BAD, quitterait les bord de la lagune ébrié même archi polluée ?
Tous les gouvernements du monde entier ont une seule ambition : attirer les investisseurs dans leur pays respectif pour créer des entreprises et des emplois. Le FPI et sa refondation n'ont qu'une seule ambition : désinvestir et installer l'obscurantisme pour se cramponner au pouvoir.
Tous les pays du monde sont préoccupés par le bien-être de leurs populations.
Le FPI et sa refondation n'ont d'yeux que pour leurs dignitaires et n'ont offert en partage que la détresse et la misère au reste de la population !!!
Tous les pays du monde ont pour credo l'éducation et la formation.
Le FPI et sa refondation ont réalisé en moins de 5 ans le parfait génocide intellectuel faisant de nos universités et de nos écoles des tripots et des lupanars.
Tout les pays du monde font de la santé de leurs populations une préoccupation majeure.
Le FPI et sa refondation ont installé les hôpitaux mouroirs
Tous les pays du monde font de la morale et de l'éthique des lignes de conduite sacrées.
Le FPI et sa refondation ne sont à l'aise que dans ce qui est contraire aux lois et aux bonnes m?urs. Tous les pays du monde font de la vie humaine une valeur suprême.
Le FPI et sa refondation ne vivent que par le meurtre, les assassinats, les pogroms et le sang.
Tous les pays du monde font de la discipline et du respect des lois les socles de leur existence et de leur évolution. Le FPI et sa refondation ont fait de la pagaille et du bordel le socle de leur existence et de leur survie. Ainsi, depuis le sulfureux coup d'Etat dont les lâches commanditaires auteurs et bénéficiaires n'ont pas eu un brin de courage et de dignité pour avouer ce qu'ils donnaient comme "une action salutaire pour faire avancer la démocratie" et surtout depuis l'arrivée au pouvoir de monsieur Gbagbo et de sa refondation, une nuit noire, une nuit sombre, une nuit lugubre, une nuit sinistre a enveloppé de son manteau la Côte-d'Ivoire qui marche désormais sur la tête. Parce qu'avec le FPI, c'est le règne du "Prince des Ténèbres" leur véritable maître car Satan a horreur du jour et de la lumière !
Le 30 novembre prochain permettra-t-il de sortir de cette maudite nuit pour retrouver ce "pays au sort rutilant de bonheur et de gloire" que le chanteur célébrait déjà en 1966 ?
Puissent les dieux nous être favorables afin que la Fortune nous sourît enfin et que la lumière triomphe des ténèbres : "Lux in tenebris !"

DOUBE BINTY

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