Une semaine après la rétrocession de la commune de Bouaké, le premier magistrat de la capitale des Savanes a, au cours d'un point de presse organisé hier lundi 2 juin, dans son bureau du collège Mohamed 5, révélé à la presse présente, qu'il y a eu bel et bien un deal entre les autorités des forces nouvelles et lui, maire de Bouaké, dans le cadre de la rétrocession de ladite mairie.
C'était dans le cadre de l'annonce de la reprise de ses activités prévue pour le jeudi 05 juin prochain que le maire de Bouaké nous a reçu pour nous faire l'état des lieux. C'est un Fanny Ibrahima, très pris dans les préparatifs de la reprise, qui nous a entretenu durant une bonne trentaine de minutes. Le maire de la commune de Bouaké, d'entrée de jeu, a indiqué que '' nous comptons reprendre le 05 juin prochain. Désormais, l'autorité municipale est rétablie. En nous rétrocédant la mairie, cela veut dire que désormais l'autorité municipale est rétablie''. Pour lui, ''Je prends le ministre Dosso Moussa à témoin pour dire que nous ne sommes pas sur deux terrains en conflit de compétences'' car pour lui, " dès lors qu'on m'a remis mes attributs, je peux sans aucun doute m'affirmer ". S'agissant de la rétrocession de la mairie de Bouaké avec le protocole d'accord signé entre les deux parties (Forces Nouvelles et Mairie), Fanny Ibrahima a fait une révélation de taille. Il a reconnu un deal entre lui et les forces nouvelles. Pour lui, " Il y a un deal, c'est vrai. Et ce n'est pas tout qu'on expose. Ce que je sais, nous devons nous acquitter à un certain niveau pour le bon fonctionnement des hommes de troupes qui sont dans les casernes. Nous n'avons pas encore mis ce deal-là sur papier de façon formelle. Mais, il y a un deal ".
DELMAS ABIB
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