samedi 7 juin 2008 par L'intelligent d'Abidjan

La date des examens pour les épreuves orales et écrites des examens à grand tirage a été donnée le jeudi 05 juin que déjà, un mouvement, la Fédération nationale des syndicats de l'enseignement privé de Côte d'Ivoire (Fenasepci) au cours d'une assemblée générale extraordinaire le vendredi 6 juin 2008 à la Bourse du Travail exige que l'Etat lui paye des créances estimées à 26 milliards de francs.
Ce problème n'est pas nouveau, car les exigences de ce mouvement datent de plus de quatre ans. Elles regroupent : la réclamation pour non paiement des frais d'écolage et des prises en charge de l'Etat pour les années 2007 et 2008 ; la réclamation du reliquat de l'Union Européenne (UE) ; la réclamation du reliquat de l'année blanche 1990. Selon M. Zan Bi Gollé président de la Fenasepci, l'ensemble de ces passifs se cumulent donc à 26 milliards de Fcfa pour les enseignants du privé laïc et Confessionnel de Côte d'Ivoire. Il a décrit la précarité de leur condition de vie, qui depuis 02 à 15 mois pour certains ne perçoivent pas leurs salaires. Aussi, ont t-ils appelé le Premier ministre et son gouvernement de tout mettre en oeuvre afin de débloquer la situation. Il rappelle que plus de la moitié des élèves du pays fréquente les établissements privés. C'est pourquoi, la fédération a donné une semaine à l'Etat pour que leurappel soit entendu faute de quoi, elle se réserve le droit de changer de stratégie de combat pour percevoir leurs dus. Sans explicitement parler de grève, M. Zan Bi Gollé a souligné que la patience de ses camarades était à bout, et que la période des examens était l'occasion pour eux de faire avancer les choses. Il faut rappeler que des milliers d'élèves sont dans le privé et que cette situation perdure et ne fait que se compliquer au fur et à mesure que les années passent.

O.G

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