samedi 7 juin 2008 par Fraternité Matin

Le projet de loi de ratification de la Convention de la Cedeao sur les armes légères est sur le bureau de l'Assemblée nationale. Il sera examiné lors de la session en cours. La ratification de cet instrument apparaît comme l'un des meilleurs gages pour le maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région en général et en Côte d'Ivoire en particulier, a soutenu le député Séry Dagrou. Celui-ci représentait le président de la Commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale, à la conférence-débat organisée, jeudi dernier, au Cerap-Inades (Cocody Mermoz), par la section ivoirienne du Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'Ouest (Rasalao-CI) et le Réseau des journalistes pour la paix et la sécurité (RJPS), deux organisations présidées par Michèle Pépé, journaliste à Fraternité Matin. Démocratie participative et culture de la non-violence, tel a été le thème de la conférence-débat organisée dans le cadre de la semaine internationale d'action contre la violence armée (2 au 8 juin). A cette occasion, trois spécialistes de la question ont entretenu les participants sur ce thème. Il s'agit de : Me Gouaméné Hervé, président de l'Action pour la protection des droits de l'homme (Apdh), Diaby Baba, directeur du Centre pour la promotion de la non-violence (CNDV) et Dr Eliane Ekra, Anthropologue, spécialiste en sciences de la famille et de la population, négociateur et spécialiste de la culture de la paix. Après un tour d'horizon sur les différentes formes de démocratie (représentative, populaire et participative), il a avancé l'idée selon laquelle la démocratie repose, avant tout, sur des principes fondamentaux. Entre autres, le vote, l'existence d'un système judiciaire qui juge sur la base de la loi, de médias indépendants et libres, le besoin d'une alternance etc. Elle repose aussi sur des fondements. Notamment, le droit étendu et fréquent de vote, des débats libres entre élus, experts et citoyens, etc. Pour le conférencier, il faut veiller à ce que cela soit respecté. Auquel cas, on assiste, le plus souvent, cas de l'Afrique, à des élections qui virent au drame et pis à la guerre civile. D'où l'appropriation de ces principes et fondements. M. Diaby Baba insistera sur un fait: la démocratie participative restaure la confiance et fait l'économie de la violence qui participe à un processus de mise à mort, né des injustices de l'exclusion. Ce constat ramené à la situation de la Côte d'Ivoire, il a souhaité que les élections à venir engagent la responsabilité de tous. Pour Dr Ekra Eliane, que l'instant ne prime pas sur le long terme . Il faut dans cette recherche de démocratie participative que le peuple puisse choisir ses représentants qui véhiculent des valeurs sous-tendues par une éthique : On éduque à 70% par l'exemple , ajoutera-t-elle. Elle énoncera des mesures palliatives pour améliorer la démocratie participative.




Kouamé Alfred

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