samedi 7 juin 2008 par Fraternité Matin

Qui ne veut pas rater son vol se doit d'embarquer à bord de la Côte d'Ivoire. La compagnie Air France l'a si bien compris qu'elle a décidé d'être déjà sur le tarmac du (re)décollage de ce pays qui est en train d'atteindre sa vitesse de croisière dans le processus de sortie de crise. Et cela depuis une année (mai 2007) déjà. Après de multiples zones de turbulence, la compagnie française a décidé de faire atterrir son équipage à Abidjan. Finis donc l'hébergement et la relève du personnel naviguant à Lomé. Mieux, un nouvel avion, un plus gros, est annoncé pour les jours à venir. Un Boeing 777/200 pour répondre aux besoins de plus en plus croissants de passagers et de frets. Comme ont tenu à le faire savoir M. Christian Herpin (délégué régional) et Mme Gnohité (déléguée locale), au cours d'une conférence de presse qu'ils ont co-animé, hier, à leur siège, il s'agit pour Air France de se donner les moyens d'être rapidement en bout de piste. Et de répondre au taux de passagers qui s'envolent au rythme croissant de 15 à 17% par mois depuis une année de l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan. Mais surtout de prendre une part active au processus de paix. La Côte d'Ivoire est redevenue une destination fréquentable et rentable : un vol quotidien relie la capitale ivoirienne à la capitale française. Avec un taux de remplissage de 76 à 77%. Malgré la liaison quotidienne entre Abidjan et Paris, la compagnie estime qu'elle se doit de passer à la vitesse supérieure. D'où le besoin d'écrire une autre page avec un nouvel avion. Et de rappeler qu'elle est inscrite dans la modernité : plus de liberté pour le passager qui peut, avec le e.service, acheter son billet, se passer du billet papier (réduction des risques de perte et d'oubli), faire son pré enregistrement sans avoir à se rendre à l'aéroport (gain de temps et autonomie)



A. K

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