M. Ettien Amoikon, secrétaire général de la fédération FPI d'Abengourou a honoré quarante huit secrétaires des sections de l'organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI) d'Abengourou le dimanche 1er juin 2008. Il leur a décerné des diplômes d'honneur pour leur persévérance au travail, leur courage et leur dynamisme.
Cette cérémonie de reconnaissance a eu pour cadre le siège dudit parti situé au quartier Relais-Agni. Ce jour-là, les femmes militantes du FPI ont battu le record de la mobilisation. M. Ettien, a exprimé toute sa joie aux récipiendaires pour leur forte mobilisation. Il les a exhortées à travailler ensemble pour la victoire de Laurent Gbagbo aux élections présidentielles du 30 novembre 2008.
Concernant les mouvements de soutien au président de la République, selon Ettien Amoakon, il faut éviter du sur-place. C'est-à-dire éviter que les militants du Front populaire ivoirien se retrouvent dans les mouvements de soutien. Pour que le FPI puisse remporter des sièges, estiment-il, il faut éviter les palabres artificielles et fausses. Il a aussi demandé aux femmes de parcourir tous les villages et campements pour diffuser le message d'espoir de Laurent Gbagbo. M. Ettien Amoakon a dit aux militants de ne pas avoir peur du PDCI car c'est un parti qui est au soir de sa vie et cela sera démontré aux prochaines élections. Le RDR est inexistant, selon le numéro un du FPI à Abengourou.
Pour Mme Yené Jacqueline du bureau national de l'OFFPI, cette cérémonie d'hommage aux secrétaires de section OFFPI est une manière d'honorer les braves militantes qui se sont montrées courageuses. Elle les a exhortées à continuer le combat car le serpent n'est pas encore mort?.
Mme Assalé Ya Monique, secrétaire fédérale par intérim de l'OFFPI, également l'une des honorées a dit à ses camarades que dans 6 mois, les élections présidentielles opposeront Laurent Gbagbo, le démocrate, aux autres. C'est pourquoi elle a exhorté les femmes militantes du FPI à tout mettre en ?uvre pour la victoire de Laurent Gbagbo.
Mme Morokro Françoise, marraine de la cérémonie, a dit que le chemin est encore long. Et que le 30 novembre 2008, les femmes et les hommes doivent démontrer que les Ivoiriens ont choisi Laurent Gbagbo pour un autre mandat.
Jean Goudalé